Home -  Corsets -  Textes -  Galerie -  Jeux -  *NOUVEAUX* - 



L'île des Sylphides II


XVIII - De retour -


L'arrivée sur l'île des Sylphides, est plus calme. Nos caisses transportées avec délicatesses et mises debout. Mais ou est-on ? Je n'entends personne d'autre que Mademoiselle Coralie, qui donne des ordres pour déplacer les deux caisses. Nos deux prisons depuis au moins une journée, probablement deux jours.


Quelqu'un s'active sur ma caisse. Les panneaux sont enlevés, mais je suis aveuglée par la lumière. Il y a des cris d'admirations, je ne comprends pas pourquoi. Je suis immobilisée, complètement rigide dans cette carcasse de statue. Je suis une statue comme Gwendeline, que j'entends sans la voir.

Je m'habitue un peu à la lumière, on est dans la salle de bal du château de Mademoiselle Sophie.

"S'il vous plaît, placez-moi devant Gwendeline. Je voudrais la voir, lui parler..."

Coralie pousse mon socle et m'installe en face de mon amie, ma chérie.


Elles est fatiguée, je le vois bien même sous son épais maquillage blanc. J'aimerais l'embrasser, la serrer contre moi, mais on est enfermées, immobilisées par tout ce plâtre. Elle a comme moi, cette posture pénible avec le bras tendu en haut pour soutenir un globe lumineux. Elle respire difficilement, ce que je comprends très bien, en portant ce long corset atrocement serré et recouvert par le plâtre.

Comme elle est belle. La taille si fine, que l'on devine sous le drapé. Cette posture, tendue, cambrée et portant haut ce luminaire. Elle est somptueuse. J'admire une statue élégante, raffinée. J'en oublie que je suis statufiée comme elle et que si on est vraiment très belles spectaculaires, on est enfermées, bloquée dans une posture artificielle. On souffre d'être comprimées et immobiles depuis si longtemps.

Il serait temps de nous libérer de ce carcan. Pourtant, elle est si belle...


Mademoiselle Sophie s'approche de nous. Elle est suivie par les deux surveillantes qui nous avaient si durement corsetées en Thaïlande. Gwendeline et moi, on en subit encore les effets de ce long corset trop serré. Que font-elles ici ? Je remarque qu'elles ne portent plus de collier ni de bâillon, qu'elles ne sont pas attachées. Je les trouve même trop détendues après ce qu'elles nous ont fait subir. Ma chérie et moi, sommes encore enfermées dans ces statues et elles sont libres. Ce n'est pas juste.


Sophie nous dit "On va bientôt vous libérer. Vous pourrez vous reposer, mais vous êtes tellement magnifique en statues, que j'hésite encore. Mais j'abuse, on va vous libérer. Je voulais aussi vous présenter deux nouvelles collaboratrices. J'ai beaucoup discuté avec elles. Je vous assure que ce sont des victimes de madame Mélusine. Elles les tenaient par ce collier qui pouvait leur infliger de grandes souffrances commandées à distance. C'est grâce à Mademoiselle Delphine que l'on a pu les libérer."

"Mademoiselle, vous êtes certaine, elles ont été très dures avec nous."

Je renchéris "Mademoiselle, elles prenaient un plaisir sadique à trop serrer nos corsets."

"Je vous comprends, mais si je ne suis pas comme cette Mélusine, vous savez à quel point je suis exigeante sur les corsets. Ces deux demoiselles sont expertes en cette matière, et au vu de leur histoire, je pense qu'elles ont elles aussi souffert de cette captivité."

"Oui, je me rappelle qu'elles nous ont aidées après la catastrophe de nos pieds. Sans cette intervention et celle de l'infirmière, je ne sais pas ce que Mélusine nous aurait fait subir."


"Bien mes poupées, je suis certaine qu'elles s'occuperont bien de vous deux. Elles seront vos caméristes attitrées. Je leur donne pour mission de vous assister pour vous apprêter, et faire de vous de délicieuses poupées à chaque instant. Elles devront suivre les instructions de Mademoiselle Coralie pour les corsets, de Bertine pour vos robes et chaussures et d'Estelle pour le maquillage et les coiffures. Au sujet des corsets, pour qu'elles aient plus d'expériences vécues, je vais les contraindre à porter aussi des corsets. Je vous assure qu'ils seront fermement serrés. Elles connaîtront ainsi parfaitement les effets d'un corset solidement serré. "

Cléo et Camille se regardent étonnées. J'ai l'impression qu'elles ne s'attendaient pas à devoir porter un corset, ni qu'elles seraient obligées de se serrer aussi fort.


Mademoiselle Sophie fait une pause dans son discours. Elle nous laisse le temps de réfléchir à notre nouvelle situation.

Je suis surprise de tout ce monde à notre service. En fait plutôt tout ce monde pour fabriquer deux jolies poupées.

Mademoiselle Sophie reprend.

"Je vous présente vos deux caméristes personnelles. Mademoiselle Camille et Mademoiselle Cléo. Elles seront à votre service en permanence."

"Mesdemoiselles, je voudrais que vous les preniez en photo, cette idée de statue me plaît bien. Ensuite, vous pourrez les libérer de tout ce plâtre. Demain matin, vous les laissez se reposer. Mais avec leur corset de nuit. Vous vous mettrez à la disposition de Mademoiselle Coralie, pour qu'elle puisse prendre vos mesures."

Se tournant vers Coralie. "Ma chérie, tu leur prépareras des corsets pas trop longs, mais en insistant sur la réduction de la taille. Fait leurs des corsets bien solides, bien rigides. Elles devront les porter très serrées."

J'ai plaisir de voir la tête de Camille et Cléo. Elles ne s'imaginaient pas devoir se serrer comme nous.


Après la séance de photos, on est détachées de notre socle, et posées sur une table. Cléo s'occupe de moi et de Camille de Gwendeline. Elles découpent le plâtre sur le côté. Manifestement, elles ne veulent pas le détruire ce qui demande plus de temps. J'aimerais qu'elles finissent vite, toutes mes articulations, mes muscles sont douloureux à force d'être immobilisés. Enfin, le dessus est retiré.

Elle m'attache les poignets à une barre qu'elle fait monter. Je me dégage ainsi complètement du plâtre. Il reste à enlever les bandelettes de protection, et ensuite délacer mon corset. Cléo place une bassine sous mes pieds et me lave tout le corps. Je me sens mieux, bien que suspendue, j'apprécie la liberté, d'être nue, sans la contrainte du corset.

Répits de courte durée, elle me lace un petit corset pour la nuit. Elle le lace très serrée. Heureusement qu'il est court. Cléo me fixe à la taille une ceinture métallique, fermée par une serrure dans le dos et équipée d'une chaîne. Je suis attachée à une petite colonne de marbre. La chaîne est juste suffisante pour que je puisse atteindre le lit, notre lit. Gwendeline est aussi attachée à cette colonne. Ho comme mon corset me scie la taille. Cléo m'a vraiment serrée très fort, sans pitié et sans un mot. Elle m'a serrées douloureusement sans états d'âme, simplement parce que c'est ce qu'on lui a ordonné de faire.


Le lendemain Cléo et Camille nous aident pour la toilette du matin et le changement de nos corsets. Elles sont pressées par leur rendez-vous chez la corsetière. Je dois dire que cela m'amuse beaucoup.

Elles ne vont pas tarder à ressentir les effets d'un solide corset. J'espère que Coralie va les serrer au maximum. Qu'elles ressentent ce que l'on subit, quand elles tirent comme des brutes, sur nos lacets.


La matinée est calme, reposante. On flâne, on dort un peu. On s'embrasse tendrement. On profite de notre retour dans l'île des Sylphides. On profite du fait d'être vêtue légèrement, sauf notre corset qui nous maintient fermement.

L'après-midi est douce... La porte de notre suite s'ouvre. Cléo et Camille sont de retour. Ho leurs têtes... elles sont essoufflées, elles marchent lentement. Je devine la cause de leurs malaises. J'ai un peu honte, mais je prends plaisir à les voir souffrir dans un corset que j'imagine serré à fond. Je connais trop la manière de respirer limitée, la raideur du buste et le chemisier qui n'arrive pas à cacher une taille de guêpe.

C'est étrange, mais je me sent mieux dans mon corset, depuis que je sais qu'elles doivent en porter un, aussi sévère que le mien.L'arrivée sur l'île des Sylphides, est plus calme. Nos caisses transportées avec délicatesses et mises debout. Mais ou est-on ? Je n'entends personne d'autre que Mademoiselle Coralie, qui donne des ordres pour déplacer les deux caisses. Nos deux prisons depuis au moins une journée, probablement deux jours.


Quelqu'un s'active sur ma caisse. Les panneaux sont enlevés, mais je suis aveuglée par la lumière. Il y a des cris d'admirations, je ne comprends pas pourquoi. Je suis immobilisée, complètement rigide dans cette carcasse de statue. Je suis une statue comme Gwendeline, que j'entends sans la voir.

Je m'habitue un peu à la lumière, on est dans la salle de bal du château de Mademoiselle Sophie.

"S'il vous plaît, placez-moi devant Gwendeline. Je voudrais la voir, lui parler..."

Coralie pousse mon socle et m'installe en face de mon amie, ma chérie.


Elles est fatiguée, je le vois bien même sous son épais maquillage blanc. J'aimerais l'embrasser, la serrer contre moi, mais on est enfermées, immobilisées par tout ce plâtre. Elle a comme moi, cette posture pénible avec le bras tendu en haut pour soutenir un globe lumineux. Elle respire difficilement, ce que je comprends très bien, en portant ce long corset atrocement serré et recouvert par le plâtre.

Comme elle est belle. La taille si fine, que l'on devine sous le drapé. Cette posture, tendue, cambrée et portant haut ce luminaire. Elle est somptueuse. J'admire une statue élégante, raffinée. J'en oublie que je suis statufiée comme elle et que si on est vraiment très belles spectaculaires, on est enfermées, bloquée dans une posture artificielle. On souffre d'être comprimées et immobiles depuis si longtemps.

Il serait temps de nous libérer de ce carcan. Pourtant, elle est si belle...


Mademoiselle Sophie s'approche de nous. Elle est suivie par les deux surveillantes qui nous avaient si durement corsetées en Thaïlande. Gwendeline et moi, on en subit encore les effets de ce long corset trop serré. Que font-elles ici ? Je remarque qu'elles ne portent plus de collier ni de bâillon, qu'elles ne sont pas attachées. Je les trouve même trop détendues après ce qu'elles nous ont fait subir. Ma chérie et moi, sommes encore enfermées dans ces statues et elles sont libres. Ce n'est pas juste.


Sophie nous dit "On va bientôt vous libérer. Vous pourrez vous reposer, mais vous êtes tellement magnifique en statues, que j'hésite encore. Mais j'abuse, on va vous libérer. Je voulais aussi vous présenter deux nouvelles collaboratrices. J'ai beaucoup discuté avec elles. Je vous assure que ce sont des victimes de madame Mélusine. Elles les tenaient par ce collier qui pouvait leur infliger de grandes souffrances commandées à distance. C'est grâce à Mademoiselle Delphine que l'on a pu les libérer."

"Mademoiselle, vous êtes certaine, elles ont été très dures avec nous."

Je renchéris "Mademoiselle, elles prenaient un plaisir sadique à trop serrer nos corsets."

"Je vous comprends, mais si je ne suis pas comme cette Mélusine, vous savez à quel point je suis exigeante sur les corsets. Ces deux demoiselles sont expertes en cette matière, et au vu de leur histoire, je pense qu'elles ont elles aussi souffert de cette captivité."

"Oui, je me rappelle qu'elles nous ont aidées après la catastrophe de nos pieds. Sans cette intervention et celle de l'infirmière, je ne sais pas ce que Mélusine nous aurait fait subir."


"Bien mes poupées, je suis certaine qu'elles s'occuperont bien de vous deux. Elles seront vos caméristes attitrées. Je leur donne pour mission de vous assister pour vous apprêter, et faire de vous de délicieuses poupées à chaque instant. Elles devront suivre les instructions de Mademoiselle Coralie pour les corsets, de Bertine pour vos robes et chaussures et d'Estelle pour le maquillage et les coiffures. Au sujet des corsets, pour qu'elles aient plus d'expériences vécues, je vais les contraindre à porter aussi des corsets. Je vous assure qu'ils seront fermement serrés. Elles connaîtront ainsi parfaitement les effets d'un corset solidement serré. "

Cléo et Camille se regardent étonnées. J'ai l'impression qu'elles ne s'attendaient pas à devoir porter un corset, ni qu'elles seraient obligées de se serrer aussi fort.


Mademoiselle Sophie fait une pause dans son discours. Elle nous laisse le temps de réfléchir à notre nouvelle situation.

Je suis surprise de tout ce monde à notre service. En fait plutôt tout ce monde pour fabriquer deux jolies poupées.

Mademoiselle Sophie reprend.

"Je vous présente vos deux caméristes personnelles. Mademoiselle Camille et Mademoiselle Cléo. Elles seront à votre service en permanence."

"Mesdemoiselles, je voudrais que vous les preniez en photo, cette idée de statue me plaît bien. Ensuite, vous pourrez les libérer de tout ce plâtre. Demain matin, vous les laissez se reposer. Mais avec leur corset de nuit. Vous vous mettrez à la disposition de Mademoiselle Coralie, pour qu'elle puisse prendre vos mesures."

Se tournant vers Coralie. "Ma chérie, tu leur prépareras des corsets pas trop longs, mais en insistant sur la réduction de la taille. Fait leurs des corsets bien solides, bien rigides. Elles devront les porter très serrées. "

J'ai plaisir de voir la tête de Camille et Cléo. Elles ne s'imaginaient pas devoir se serrer comme nous.


Après la séance de photos, on est détachées de notre socle, et posées sur une table. Cléo s'occupe de moi et de Camille de Gwendeline. Elles découpent le plâtre sur le côté. Manifestement, elles ne veulent pas le détruire ce qui demande plus de temps. J'aimerais qu'elles finissent vite, toutes mes articulations, mes muscles sont douloureux à force d'être immobilisés. Enfin, le dessus est retiré.

Elle m'attache les poignets à une barre qu'elle fait monter. Je me dégage ainsi complètement du plâtre. Il reste à enlever les bandelettes de protection, et ensuite délacer mon corset. Cléo place une bassine sous mes pieds et me lave tout le corps. Je me sens mieux, bien que suspendue, j'apprécie la liberté, d'être nue, sans la contrainte du corset.

Répits de courte durée, elle me lace un petit corset pour la nuit. Elle le lace très serrée. Heureusement qu'il est court. Cléo me fixe à la taille une ceinture métallique, fermée par une serrure dans le dos et équipée d'une chaîne. Je suis attachée à une petite colonne de marbre. La chaîne est juste suffisante pour que je puisse atteindre le lit, notre lit. Gwendeline est aussi attachée à cette colonne. Ho comme mon corset me scie la taille. Cléo m'a vraiment serrée très fort, sans pitié et sans un mot. Elle m'a serrées douloureusement sans états d'âme, simplement parce que c'est ce qu'on lui a ordonné de faire.


Le lendemain Cléo et Camille nous aident pour la toilette du matin et le changement de nos corsets. Elles sont pressées par leur rendez-vous chez la corsetière. Je dois dire que cela m'amuse beaucoup.

Elles ne vont pas tarder à ressentir les effets d'un solide corset. J'espère que Coralie va les serrer au maximum. Qu'elles ressentent ce que l'on subit, quand elles tirent comme des brutes, sur nos lacets.


La matinée est calme, reposante. On flâne, on dort un peu. On s'embrasse tendrement. On profite de notre retour dans l'île des Sylphides. On profite du fait d'être vêtue légèrement, sauf notre corset qui nous maintient fermement.

L'après-midi est douce... La porte de notre suite s'ouvre. Cléo et Camille sont de retour. Ho leurs têtes... elles sont essoufflées, elles marchent lentement. Je devine la cause de leurs malaises. J'ai un peu honte, mais je prends plaisir à les voir souffrir dans un corset que j'imagine serré à fond. Je connais trop la manière de respirer limitée, la raideur du buste et le chemisier qui n'arrive pas à cacher une taille de guêpe.

C'est étrange, mais je me sent mieux dans mon corset, depuis que je sais qu'elles doivent en porter un, aussi sévère que le mien.



   L'île des Sylphides II Ch. XIX

   L'île des Sylphides II Ch. XVII






L'île des Sylphides II

-INDEX-

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

XI

XII

XIII

XIV

XV

XVI

XVII

XVIII

XIX

XX

XXI

XXII

XXIII

XXIV

XXV

XXVI

XXVII

XXVIII



© Fred Pody 2023


Retour aux textes  -   Retour accueil