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L'île des Sylphides I

Par Fred Pody

2020



XXII - Retour à la clinique


Je me repose, j'essaye... Difficile avec ce corset qui me fait une taille de seulement quarante-neuf centimètres. Je dors très mal avec ces douleurs dans le ventre. Je mange très peu, par toute petite quantité. Chaque minuscule repas est pénible, j'étouffe après quelques bouchées. Heureusement, les entraînements physiques sont suspendus.


Coralie a exigé que je sois serrée à quarante-neuf centimètres quelques jours avant mon rendez-vous à la clinique du Dr Claude. Elle avait expliqué, qu'ainsi, je pourrais m'habituer à cette nouvelle réduction de ma taille durant ma convalescence.


Ce matin, Estelle me conduit à la clinique. Elle m'a corsetée à quarante-neuf centimètres dans un corset court. Il est plus facile à porter, plus léger, même s'il est aussi serré que le corset long. Je porte une robe longue mais relativement légère, et bien sûr, mon masque qui est toujours cadenassé. J’appréhende. Je sais qu'une dernière opération va consister à augmenter le volume de mes seins. Je trouve qu'ils sont suffisamment gros, je ne veux pas avoir une poitrine difforme, alors que je commence à aimer la mienne... Je suis folle de dire cela. Mais tout est folie ici.


Le Dr. Claude nous accueil dans son cabinet.

"Docteur, c'est vraiment indispensable cette opération ? Je vous assure que mes seins sont très bien."

"Ma jolie Gwendoline, je n'en doute pas, mais je veux que ta poitrine soit plus que très bien. Je veux qu'elle soit exceptionnelle. Mais rassure toi, ils ne seront pas difformes ou hypertrophiés, non pas du tout, ils seront bien volumineux, mais surtout d'une très jolie forme."

"Oui, mais ils seront quand même plus gros."

Estelle me regardait avec un sourire amical, amoureux.

"Gwendoline, je t'assure que la doctoresse ne te veux que du bien, c'est une amie qui cherche uniquement à te faire très belle et attirante."

"Mais je ne savais pas que ma transformation serait aussi importante. C'est trop. Cela va beaucoup trop loin."


Je suis surprise et effrayée de me voir ainsi modelée, transformée. Même nue, sans aucun artifice, je ne suis plus un jeune homme. Comment j'ai pu me laisser transformer à ce point, jusque dans ma chaire. Estelle me regarde amoureusement, elle me fait fondre.

"Ma chérie, ma douce, tu sais combien je suis proche de toi, combien j'aime te caresser. Je suis parfois un peu dure quand je serre ton corset, mais tu sais aussi combien j'aime t'embrasser, caresser tes seins si doux, si attirants."


Estelle me fait douter, j'aime ces tendres moments de caresse le soir. Mais je dois vraiment accepter ? Je ne sais plus. Je regarde ma poitrine, mes seins qui pointent sous le chemisier. Mes seins pas si gros que cela, me féminise complètement. Il participe à ma silhouette si sexy, si attirante.


"Estelle, tu crois vraiment que je serais mieux avec une poitrine un peu plus grosse. Je ne sais plus. "

"J'en suis certaine. Il te faut une belle poitrine, légèrement provocante, pour équilibrer ta taille si fine."

La doctoresse me dit aussi.

"C'est indispensable pour équilibrer votre silhouette. Votre taille est tellement étroite, qu'il faut une poitrine au moins aussi spectaculaire et provocante."

"Je t'en prie ma chérie. Accepte, tu sera divine."

Estelle me regardait intensément. Un regard qui exprimait son désir intense. Elle me fait fondre, je ne sais plus, je doute, mais je veux lui faire plaisir. C'est absurde, je dois m'écouter. Une voie en moi me dit NON, mais le regard d'Estelle m'invite à dire oui.


"Doctoresse..." Et très bas, en chuchotant. "J'accepte."


Le sol se dérobe sous moi, je me suis lancée. Et je me dis que de toute façon, j'ai déjà des seins. Il est trop tard pour revenir en arrière. Alors autant avancer... J'ai peur de me tromper. C'est sans doute une folie. J'ai accepté, et je le regrette déjà. On se lève, et on sort toutes les trois du cabinet pour se rendre dans une chambre. Une infirmière entre. La Doctoresse Claude lui donne des instructions. Estelle m'aide à me déshabiller. Je ne garde que mon corset. Un corset court qui laisse libre ma poitrine, mais qui m'étrangle la taille à quarante-neuf centimètres. Je vais devoir rester aussi serrée, durant tout mon séjour dans la clinique. Idem pour mon masque métallique qui cache mon visage.


Tout va trop vite... L'opération est rapide. Je me réveille dans l'après-midi. Estelle est assise à côté de mon lit. En voyant que j'étais réveillée, elle appelle la Doctoresse, qui arrive rapidement. Elle me rassure aussitôt.

"Mademoiselle, votre opération, c'est très bien déroulé. Au début, votre poitrine va tirer un peu. Vous retrouverez une sensation de confort dans quelques jours. En principe, ce genre d’opération ne nécessite pas d’hospitalisation, vous pourriez rentrer chez vous dès ce soir."


Je n'avais pas de douleur, mais oui, je sentais que ma peau tirait, qu'elle était tendue au niveau de ma poitrine.

"On enlèvera les bandages dans une semaine."

Estelle me dit. "Ma douce, on a passé un accord avec la doctoresse, pour que tu restes au moins une semaine dans la clinique. Ce n'est pas pour ton opération, mais pour que tu puisses te reposer et t'habituer à ton corset serré à quarante-neuf centimètres."

"Coralie a dit que je devais encore perdre un centimètre. Tu penses que c'est possible, je suis déjà trop serrée. Je ne peux pas rester debout plus d'une demi-heure sans m'évanouir."

"C'est pour cela que tu dois te reposer ma belle. Profite de ta convalescence."


Quel ennui cette convalescence. Les jours sont longs, très longs. Cela fait plus d'une semaine dans cette clinique avec la visite d'une infirmière tous les deux jours pour mes pansements. Heureusement que Estelle est restée avec moi. On se balade dans les jardins de la clinique. Je dois sûrement être une drôle de convalescente, perchée sur de très hauts talons, durement corsetée, et ce masque luisant. Je porte un grand chapeau pour me protéger du soleil et pour être plus discrète.


Je me sent mieux aujourd'hui, ma poitrine est encore enfermée dans des bandages, mais elle ne tire plus. J'ai juste envie de la voir. On marche lentement dans les allées du parc. Estelle me fait remarquer. "Ma chérie, cela fais plus d'une heure que l'on se promène, et tu ne t'est pas évanouie, tu sembles être très à l’aise, malgré ton corset et tes talons."

Ho, mais oui, je me sent bien mieux, au point d'avoir oublié mon corset qui m'étrangle la taille.

"C'est sûrement dû à ton repos depuis presque deux semaines."


Je ne peux rien cacher à Estelle. J’ai maintenant très envie de voir ma poitrine, mais si je commence à m’habituer à mon corset de quarante-neuf centimètres, je crains que Coralie voudra le réduire encore plus.

"Oui Estelle, je me sent mieux, cette convalescence me fait du bien. Je t'en prie, j'aimerais rester un peu plus longtemps dans cette clinique."

"Ma belle, je te comprends, mais je vais devoir prévenir Coralie. Elle me demande un compte-rendu journalier sur ton état."

"Je t'en prie, encore quelques jours. Si Coralie sait que je me balade dans le parc, elle voudra me serrer encore plus. Je crains de ne pas pouvoir supporter un corset encore plus étroit et plus long que celui que je porte maintenant."

"Je comprends, en effet, tu portes un corset court, Coralie voudra te faire porter un corset plus long, plus cambré et plus baleiné. Tu seras de nouveau comprimée des cuisses jusqu’à ta nouvelle poitrine. Avec un corset plus long et plus rigide, il te sera difficile de perdre encore un centimètre."

"Ho Estelle, merci de faire en sorte de prolonger ma convalescence."

"Ne rêve pas, Coralie est déjà au courant de ton état. Dans quelques jours, on t'enlèvera les bandages de ta poitrine. Coralie a déjà prévu un planning pour toi."


Je ne savais pas que Coralie me suivait d'aussi près. Si j'ai bien compris, dans quelques jours, je découvrirai ma poitrine, et ensuite, retour aux corsets longs et rigides. J’appréhende ces moments d'émotions fortes, de sensations extrêmes, d’excitations et aussi d'étouffement dans mes corsets, mes robes... La légèreté du moment va bientôt disparaître sous les contraintes qui arrivent à grands pas.


Au lever, Estelle m’annonce une bonne nouvelle.

"Ma chérie, ta convalescence est prolongées. Coralie a bien compris qu'il te faut du temps."

"Ho, merveilleux, je craignais que Coralie vienne resserrer encore plus mon corset."

"Tu as un répit de trois jours pour te réhabituer à porter ton corset en S, celui qui est si long et si cambré."

"QUOI!!! Mais non, seulement trois jours, et corsetée avec le grand corset en S. Il est horriblement lourd et raide. Il me cambre douloureusement, mon pas ce corset."

"Coralie t'a juste promis de ne pas te serrer plus durant ta convalescence. Pas que tu ne devras pas changer de corset."

Je suis abattue, j'avais tellement désiré ces quelques jours de tranquillité.


Grande réunion dans le cabinet de la Doctoresse Claude. Estelle m'accompagne. On entre. Coralie est déjà en grande discutions avec la doctoresse.

La doctoresse prend la parole.

"Estelle voulez-vous déshabiller mademoiselle Gwendoline. Bien sûr, elle peut garder son corset."


Estelle enlève ma robe et mes jupons. Je ne garde que mes chaussures, mes bas et mon corset. Je porte encore ce fameux masque, puisque Coralie et Estelle ne peuvent pas voir mon visage. Et moi non plus. Je dois me tenir debout, face à ces trois femmes.

"Il n'y a plus de fils et sa poitrine ne garde pratiquement plus de trace de l'opération. "

Elle défait les bandages qui comprimaient doucement mes seins. La dernière bande est retirée. Je sens le poids de ma poitrine qui n'est plus soutenue. Elle est lourde, très présente. Je la vois mal, juste le dessus qui me semble très en avant de moi. Je redresse la tête, la doctoresse semble très fière, très sereine. Coralie et Estelle me regardent intensément, étonnées, bouche bée. Elles sont figées, leurs regards pointés sur ma poitrine. Au point de m'inquiéter.

"Quoi, dite quelque chose, il y a un problème... je vous en prie dite moi..."


Il faut un moment pour que Estelle réagisse.

"Gwendoline. C'est... c'est merveilleux, ta poitrine, tu as des seins superbes, c'est magique, ils sont vraiment magnifiques."

Estelle s'approche et doucement très doucement sa main se tend vers moi, vers mes seins. Elle les touche délicatement, sa main me caresse doucement, voluptueusement. J'ai subitement très chaud. Je voudrais être seule avec elle. La doctoresse s'approche aussi suivie de Coralie. Elle tient un miroir, et je vois mes seins. Je suis soufflée, il sont gros, mais juste à la limite, ils sont surtout incroyablement beau excitants. Ferme et d'un galbe parfait. J'ai rarement vu une poitrine aussi belle. J'ai peine à croire que c'est ma poitrine, qu'elle fait réellement partie de moi.


La tête me tourne, c'est trop d'émotions.

"S'il vous plaît, je voudrais m'asseoir un moment. Je me sens faible..."


La doctoresse a compris. Ce n'est pas rien de voir son corps transformé aussi radicalement. Elle doit sûrement en avoir l'expérience avec son travail de chirurgienne esthétique.

"Mesdemoiselles, je pense que c'est beaucoup d'émotions pour Gwendoline de se voir ainsi transformée. Il serait raisonnable qu'elle se repose dans sa chambre cette après-midi."

"Vous avez raison" dit Coralie. "Demain, il sera encore temps pour serrer Gwendoline dans son corset long."


Cette phrase me désespère, mais je suis trop faible pour protester. Demain, je serai obligée de porter le long corset en S, si lourd, si pénible à porter. Demain, je perdrai mon souffle, je serais cambrée, je ne pourrais presque plus bouger, je serais de nouveau atrocement comprimée... Enfermée dans un long corset.


Estelle me conduit dans ma chambre. Elle doit me soutenir durant le trajet. Je suis étendue sur le lit, les rideaux tirés font une douce pénombre. Estelle sort de la chambre. "Je passerais te voir ce soir, repose toi, je t'embrasse."


Je suis seul, couchée sur le dos. Je suis émotionnellement épuisée. J'essaye de dormir, mais la vision de ma poitrine m'obsède. Une envie monte en moi, je me caresse les seins, ils sont doux, et pèsent dans mes mains. Mes seins sont très sensibles à mes caresses, mon sexe se tend, mes seins m’excitent au point où je pars... plaisir solitaire, mais qui me détend, qui m'apaise. Je peux dormir un peu.


Estelle entre dans la chambre, elle pousse un mannequin qui porte une robe longue et un bustier très cambré. Elle s’approche de moi.

"Comment te sens-tu ? Ma chérie, j'aime beaucoup ta poitrine."


Et Estelle me caresse les seins. Mon excitation monte de suite. Je suis incroyablement réceptive à ses caresses. C'est une sensation nouvelle, de sentir la chaleur de ses mains sur mes seins si sensibles. J'ai envie de l'embrasser, mais c'est impossible avec mon masque métallique.


Coralie entre à son tour en poussant un mannequin plus réduit, il porte un corset très long et très cambré.

"Bonsoir Gwendoline. Oui, c'est le corset que tu porteras demain."

Elle s’approche de moi, et embrasse mes seins. "Humm, tu es délicieuse avec cette magnifique poitrine. Vraiment exceptionnellement belle et si attirante."

Elle continue de m'embrasser les seins, pendant que Estelle me les caresse. Je suis dans un état d’excitation invraisemblable. Le plaisir monte en moi, fort, de plus en plus intense. Coralie devient frénétique sur ma poitrine et je sens les baisés d'Estelle sur mon sexe, ses lèvres encercle ma verge sa langue me caresse, Coralie me caresse ma poitrine, l'embrasse et je pars, je jouis dans la bouche d'Estelle, elle m'aspire, me vide, me fait jouir intensément... on s'immobilise, on attend, on goûte ce moment délicieux qui suit les ébats. On se regarde avec de grands sourires complices. Elles quittent la chambre ensemble. Je m’endors très vite.


Le matin, je me suis réveillée avec les souvenirs de la veille, la découverte de ma poitrine et aussi ce moment érotique avec Coralie et Estelle. J’attends dans mon lit...

La doctoresse Claude, Coralie et Estelle entrent ensemble dans ma chambre. Je suis assise sur le lit, ne portant que mon corset court et cet affreux masque.

"Bonjour Gwendoline. Il est temps de changer de corset, de porter quelque chose de plus élégant." Dit Coralie en me désignant le mannequin qui porte un long corset, à la taille étranglée et fortement cambrée. J'ai déjà porté ce genre de corset, mais c'était avant mon séjour en clinique. Je sais qu'il est plus difficile à porter. Pour un même tour de taille, on a l'impression d'être beaucoup plus serrée. Je sais aussi que je n'y échapperais pas. J'espère que ce sera supportable. Mais je sais bien que cela sera au mieux, très pénible.


Coralie prépare le corset, en le délaçant au maximum. Mais il n'y a pas de barre de laçage, ni de table à corseter. Estelle place une petite estrade, c'est comme une petite table ronde, mais de seulement 30cm de haut, avec quatre pieds sculptés ainsi que le bord du plateau. "C'est une couturière qui me la prêtée, elle s'en sert pour ajuster le bas des robes portées par un mannequin." A l'aide d'une canne, Estelle fait passer une corde dans un anneau fixé au plafond. Elle m'attache les poignets avec un bout de la corde, et me fait monter sur la petite estrade. Estelle tire l'autre bout de la corde, jusqu’à ce que j'aie les bras tendus vers le plafond. Elle fixe alors la corde et pousse la petite estrade. Je me balance au bout de cette corde, mes pieds ne peuvent plus toucher le sol. Estelle délace mon petit corset, et enlève mes bas et chaussures. Je suis nue, suspendue par mes poignets. Les trois me regardent avec une certaine fascination. Coralie se retourne vers la doctoresse, "C'est incroyable ce corps de femme avec une très belle poitrine et ce sexe masculin..."

Et la doctoresse de dire. "Je suis impressionnée du résultat de son entraînement au corset. Lui faire une taille aussi étroite sans opération, uniquement par le port d'un corset, superbe ! "


"Mademoiselle, mes poignets me font mal."

"Oui Gwendoline, on va faire au plus vite. Estelle, apportez-moi son corset."

Estelle s'approche avec le nouveau corset, il est ouvert et largement délacé. Estelle le met en place et Coralie agrafe le busc devant. Estelle ajuste les lacets dans mon dos, pour qu'il soit bien réparti sur toute la hauteur et plaque bien le corset sur mon buste. Je ressens déjà sa rigidité. Je suis obligée de me cambrer alors qu'il n'est même pas serré. Il est vraiment très long. Il couvre le haut de mes cuisses, et quand Estelle le positionne correctement, il me soulève la poitrine. Un premier serrage, léger me cambre plus fortement, et me serre déjà la taille alors que le haut et le bas du corset baillent encore. Estelle entreprend de serrer en commençant par le bas, le corset se plaque sur le haut de mes cuisses, serre mes hanches, et comprime fortement ma taille. Elle continue en partant du haut, serrant le haut du corps, ma respiration se réduit, et mes seins gonfles en étant poussés vers le haut. Le bas de ma cage thoracique est comprimé plus fortement, poussant encore plus ma poitrine. Quand elle arrive au niveau de ma taille, elle la comprime atrocement en la cambrant douloureusement.


Coralie intervient. "Estelle, voulez vous nouer les lacets, on va faire une pause avant de continuer le laçage. Durant cette pose, vous pouvez soulager les bras de cette pauvre Gwendoline." "Oui mademoiselle."

Estelle m'enfile mes chaussures à talons et place la petite estrade sous mes pieds. Je peux me tenir debout et bien que je reste attachée, cela soulage la tension de mes bras. C'est très supportable, mais le corset est juste en place et à peine serré. Estelle mesure soixante et un centimètre. Très loin de l'objectif. Je suis bien, je respire presque normalement. Le serrage est même plutôt confortable. Pourtant, il y a peine un an, je trouvais qu'un corset aussi serré était insupportable, au point d'avoir pensé m'évader de l'île. Le serrage de mon corset est loin d'être terminé. Je dois perdre douze centimètres alors que je suis déjà bien serrée. C'est beaucoup.


J'ai lu, qu'un corset bien serré devait réduire la taille naturelle de 5 à 6cm au maximum. Mais aussi que certaines femmes, adepte du laçage serré, se réduisait la taille de plus de 10cm, parfois même jusque 15cm. Mais ma taille naturelle fait plus que mes 61cm actuel. Il y a un plus d'un an, ma taille faisait 77cm quel chemin parcouru. Je me sens bien avec un tour de taille qui a été réduit de 16cm, et dans quelques instants elle sera encore plus réduite, compressée, modelée comme la terre par un sculpteur.

Ouf que de chiffres. Dans quelques instants, mon problème ne sera plus de compter, mais de respirer, de résister à la compression et de supporter la cambrure.


Coralie approche en tenant dans la main un crochet de fer, terminé par une poignée. Estelle enlève l'estrade, et je me balance suspendue au plafond. Coralie commence par le bas du corset, avec son crochet, elle tire sur les lacets, croisillon par croisillon avec une force terrible et en montant vers ma taille. La sensation est différente, je sens mes hanches fortement serrées, le corset devint dur, encore plus rigide. La pression presque douloureuse. Quand elle arrive au niveau de ma taille, elle me force à me cambrer encore plus, le ventre durement pressé contre l’épais busc d'acier qui me fait un ventre parfaitement plat. Je suis prise entre le busc droit et inflexible, ma colonne qui doit se plier se cambrer et ma taille se rétrécir en poussant mes organes internes vers le haut, je commence à étouffer. Pas de répit, elle s'attaque au lacet en haut du corset. Elle me serre la poitrine brutalement, mes seins poussé encore plus haut. Elle comprime mon buste m'étouffant encore plus. La pression est dure, presque insupportable, encore plus forte quand Coralie arrive de nouveau à ma taille. Alors elles se mettent à deux pour tirer encore et encore. Je me sens malaxée, déformée. J'ai peur, je ne tiendrais pas. Mon ventre est comme une pierre, une minuscule pierre, coincé entre ma colonne atrocement courbée, et un busc d'acier contre lequel je ne peux pas lutter. Mon corps est maintenant rigide, dur à force d'être comprimé, mon ventre douloureux comme bloqué. Je ne peux presque plus respirer, la tête me tourne, je me sens mal, faible, comme asphyxiée par ce corset qui me vide de force les poumons. Je ne peux plus bouger, plus respirer, immobilisée, comme statufiée. C'est trop, elles vont me briser, elle me broie, m'étouffe. Je me sens en danger. Je voudrais leur dire d'arrêter, plus de souffle, plus de force, plus ... impossible de supplier, même pas en chuchotant, je suis muette, tellement faible...


Je sens que l'on glisse la petite estrade sous mes pieds, mais je n'ai pas la force de me redresser. Je suis bien trop faible et le corset me bloque complètement. Estelle essaye de m'aider, je reste suspendue par mes poignets. Alors, quelqu'un détache mes poignets et on me soulève. Je suis étendue sur le lit. Mais dans une posture bizarre. Seules mes épaules, mes fesses et mes jambes reposent sur le lit. Mon corps fait comme un pont par-dessus le lit, tellement le corset me cambre. Estelle doit glisser deux coussins pour me soulager un peu.

On mesure ma taille. Elle a été réduite à seulement cinquante centimètres. La doctoresse m'ausculte.

"Mademoiselle Coralie, je vous suggère une pose. Gwendoline est à bout de souffle. C'est très limite. Combien doit-elle perdre encore ? "

"Elle doit atteindre les quarante-neuf centimètres, il faut encore la serrer plus, mais seulement d'un centimètre."

"Un centimètre, vous avez mon accord, mais pas avant deux heures de pause et pas plus d'un centimètre de réduction"


Elles veulent toutes me voir avec une taille minuscule, et le corps modelé, plier, cambré. Elles veulent fabriquer une poupée idéale, mais mon corps résiste péniblement. Je ne suis pas faite de pâte à modeler.


Ces deux heures passent trop vite. Coralie décide de terminer le serrage de mon corset sur le lit. On me tourne sur le ventre et elles me calent avec des coussins pour limiter la pression sur mes seins et pour garder mes jambes en hauteur, tellement je suis cambrée.

Coralie et Estelle se placent de chaque côté du lit. Elles enlèvent leurs chaussures, mais pourquoi ? Coralie défait les lacets au niveau de ma taille. Les lacets sont croisés dans le dos. Chacune entortille le lacet sur une petite barre de fer qu'elles tiennent fermement à deux mains. Elles placent un pied dans le creux de ma taille et ensemble elles tirent de toutes leurs forces.


Ma taille cède, d'un coup, je ne peux rien faire, seulement subir. Elles me coupent en deux. Sensation étrange et douloureuse de se sentir ainsi étranglée comme si elles voulaient séparer le haut du bas. La douleur dans le ventre est fulgurante, mes poumons sont vidés de force. Il me reste un petit filet d'air, que je maintiens difficilement et très péniblement. Cela me demande des efforts considérables alors que je suis si faible. Elle me retourne et m'installe sur le dos. Cela facilite un peu le petit reste de souffle.


Ma sortie de la clinique est reportée d'un jour, sur le conseil de la doctoresse Claude. Ce n'est pas vraiment du repos. Coralie m'oblige à garder le corset toute la nuit. Une nuit pénible, à la recherche de mon souffle perdu, et subissant des douleurs dans le ventre. Je ne peux pas bouger dans mon lit, et je reste donc immobile sur le dos.

Le matin, je dois me préparer pour la sortie, m'habiller, me coiffer... Impossible de bouger, mon corset m'interdit le moindre mouvement. Elles n'ont même pas pris la peine de m'attacher. De toute manière, je suis incapable de bouger et encore moins de me lever.


Estelle entre de bonne humeur.

"Bonjour ma toute belle, je vais t'aider à t'habiller, on va enfin pouvoir sortir de cette clinique."

Je ne peux même pas lui répondre. Je suis fatiguée, je n'ai pas dormi, j'ai passé toute la nuit à lutter contre ce maudit corset.


Elle m'enfile des bas et mes chaussures à talons. Bien sûr, je ne peux pas me lever sans son aide. Et je suis surprise de me trouver debout, vacillante, mais debout. Elle doit m'aider pour trouver mon équilibre avec ce corset qui bloque tout mouvement du buste, mais qui m'impose une posture artificielle. Ma poitrine projetée très haut et en avant me déséquilibre aussi. Il me faut un peu de temps pour trouver la bonne posture. Les fesses en arrière, compensées par ma poitrine en avant, le corps cambré de force et perché sur mes hauts talons. Estelle m'enfile mes jupons, ma robe simple mais longue, mon bustier qui tombe merveilleusement bien avec ma taille cambrée. Un grand chapeau avec une épaisse voilette pour cacher mon masque de métal. Je suis prête, on attend Coralie.

Elle entre en portant un vêtement qui a l'air long et informe.

"Un taxi nous attend, mais on ne doit pas voir la silhouette de Gwendoline. J'ai apporté cette grande cape avec un col de fourrure. Ainsi, sa silhouette sera cachée sous la cape."

Il fait chaud, et ma voilette n'arrange rien, mais en plus, c'est une cape d'hivers à col de fourrure et matelassée à l'intérieur. Je vais cuire. Moi qui ai besoin d'air, tellement ma respiration est limitée. Rien à faire, je dois porter cette lourde cape.

On sort discrètement de la clinique. Ce qui m'inquiète, c'est premièrement de m'évanouir à cause de mon corset, et deuxièmement, comment je vais pouvoir m'asseoir avec un corset qui descend à mi-cuisses, un corset équipé d'un busc en acier du haut en bas et parfaitement rigide.


Ce n'est pas un taxi, c'est une petite camionnette. Le chauffeur met en place une rampe et Estelle me guide pour m'introduire à l'arrière de la camionnette. Au centre, une plaque verticale, couverte d'un cuir rembourré. Elle est large de 40cm, haute de presque 2m. Elle est percée d'un trou rembourré à hauteur de mon visage et de deux autres trous plus petits, au niveau de ma poitrine. Ho non, des lanières sont fixées à cette plaque, il y en a au moins une dizaine équipées de grosses boucles. Je dois me poster face contre la plaque. Estelle boucle les lanières très serrées, toutes les lanières. Je ne peux plus du tout bouger.

Au moins, je ne risque pas de tomber... Estelle referme la porte, on part, la camionnette me secoue à chaque cahot de la route. Au bout d'un moment de secousse, la route doit être plus plate, je suis moins secouée. Mais ensuite, c'est une multitude de démarrages de coups de freins, sans doute un embouteillage. La camionnette s'arrête, les portes s'ouvre.

Je vois Mademoiselle Sophie qui est venue m’accueillir. Je suis de retour au château. Heureuse de ce retour, mais épuisée et profondément transformée.




XXIII - Encore plus serrée


Les journées passent en entraînement de toute sorte. Beaucoup de marche avec de très hauts talons et un corset atrocement serré, qui m'entrave les genoux. J’apprends aussi à gérer une traîne. Tourner sans m’empêtrer dans la multitude de dentelles, marcher avec élégance, malgré le poids et les contraintes de la robe


Je ne sors plus de ma maison de poupée, je vis dans un univers de rose, tout mon environnement, les décorations, le mobilier, mes robes, mes chaussures, tout est en rose. C'est une décision de Mademoiselle Sophie. En une seule journée, tout mon environnement a changé. Je nage dans le rose.


En plus des exercices, je dois aussi subir des essayages de robes, de chaussures, de coiffures... tout y passe. Une nouvelle coiffure et c'est deux heures devant la coiffeuse. Mademoiselle Coralie a fait livrer un siège, enfin pas vraiment. Mon corset m'interdit de m'asseoir, mais Estelle ne peut pas me coiffer si je reste debout. Et donc, avec ce siège spécial, je peux me tenir à genoux sur un coussin, avec un support équipé de sangles pour me tenir. Ainsi, je suis à bonne hauteur pour me coiffer, et je ne plie pas mes cuisses enfermées dans le corset. Mais si Estelle ne m'aide pas, je suis incapable de me relever seul.


Le concours approche, il ne reste que trois semaines. Mademoiselle Coralie supervise mes entraînements et mes essayages. Elle a fait appel au Dr Claude, pour contrôler mon état de santé. Je sais que ces questions concernent mes possibilités de me serrer encore plus. Mademoiselle attend le feu vert de la doctoresse. Je crains que si elle l'autorise, mon corset soit encore plus serré. Je serais corsetée à la limite de ma résistance. Je ne pourrais pas un seul instant m'y opposer. Mesdemoiselles Coralie et Claude, contrôle mon tour de taille sans tenir compte de moi ou de mes plaintes.


Il reste deux semaines, et la doctoresse a donné son feu vert. J'ai peur, je suis étendue sur la table à corseter. Les chevilles attachées. La table est basculée de sorte que ma tête est plus basse que mes pieds. La position pour bien répartir les organes internes et ainsi pouvoir serrer très fortement le corset. Mademoiselle Coralie guide Estelle, qui a déjà croisé les lacets dans mon dos et les a fixés aux treuils sous la table.

"Vous devez la serrer très lentement, avec les treuils, ce sera facile. La doctoresse va contrôler son pouls et sa tension pendant que vous la serrerez."

"Oui Mademoiselle."

"Elle porte le même corset que celui du concours. Le serrage sera parfait, quand les deux bords du corset se joindront sur toute la longueur."


Le corset que je porte est très long. En haut, il soulève ma poitrine, et en bas, il descend jusqu’à mi-cuisse. La taille est très étranglée, et les nombreuses baleines sont d'une seule pièce, allant du haut, jusqu'en bas du corset. De plus, le busc sur l'avant du corset, n'est pas une baleine souple, mais une plaque d'acier assez épaisse. Elle est lourde, mais surtout, parfaitement droite et rigide. Avec un tel corset, quand on serre la taille, le corps reste rectiligne par-devant, mais oblige à une forte cambrure du dos. Si elles réussissent à me faire passer de quarante neuf centimètres à quarante huit, ce sera pénible, douloureux et terriblement contraignant. Je suis déjà à la limite du supportable avec mes 49 petits centimètres. Je crains de ne plus pouvoir respirer, ou du moins, tellement peu, que je risque de m'évanouir à chaque instant.


Estelle a tendu légèrement les lacets, et elle contrôle que le corset est bien en place.

"Vous pouvez commencer un premier serrage." Dit Coralie à Estelle.

Estelle fait tourner les treuils, les lacets se tendent, et me plaquent fortement contre la table. Ma taille rétrécit rapidement "55cm Mademoiselle... 54cm... 53cm..." Tout mon corps est plaqué contre la surface plane de la table. C'est mon dos qui doit se cambrer, se creuser au fur et à mesure que le corset se resserre. "52cm Mademoiselle"

"Mademoiselle Estelle, voulez vous interrompre le laçage un instant."


C'est déjà très serré. Je sais qu'à cette mesure, je peux le supporter, mais je ne dois pas faire d'effort, comme monter un escalier sans faire de pause, sous peine de malaises. Il y a aussi ce busc, fait d'une plaque d'acier, qui me fait le ventre plat, vue de profil, l'avant de mon corps est parfaitement rectiligne. Une seule ligne droite, partant de l'avant de mes cuisses, passant par mon ventre, jusque-là base de ma poitrine. C'est un contraste saisissant entre cette ligne rigoureusement droite et mon dos extrêmement cambré au-dessus de mes fesses arrondies. Je me demande comment je me tiendrais debout avec cette plaque d'acier parfaitement rectiligne, tellement loin de ma silhouette naturelles.


"Vous pouvez reprendre le serrage, mais lentement."

Estelle s'exécute. La pression augmente graduellement, lentement d'une manière implacable. Je ne me sens pas très bien, je respire plus difficilement. La pression sur mon ventre est incroyable. Une force contre laquelle il est impossible de lutter. Mon dos me fait mal, le corset me force à une cambrure très exagérée, vraiment pénible.

"51cm Mademoiselle."

"Continuez, mais plus lentement, je vous prie."

Le serrage implacable continue, très lentement, inexorablement.

"50cm Mademoiselle."

Coralie ne dit rien, juste un signe de la tête, et Estelle continue de faire tourner cet abominable treuil. C'est incroyable comment mon corps peut se déformer, se modeler sous la pression du corset.

"49cm Mademoiselle."

"Faite une pause, on reprendra dans cinq minutes. Je consulte la Doctoresse Claude."


Coralie et le Dr Claude s'éloignent un peu, elles se parlent à voix basse. La discussion semble durer. Pourvu que la Doctoresse interrompe la réduction de ma taille. Je ne suis pas certaine de pouvoir endurer plus. Coralie revient vers moi, elle inspecte mon dos.

"Il ne reste qu'un centimètre entre les deux bords." Et se tournant vers la Doctoresse.

"C'est sûrement possible de continuer le serrage du corset. Les deux bords doivent se joindre sur toute la longueur. "


J'ai très peur quand je vois la Doctoresse Claude hésiter, pour finalement faire un signe d'acquiescement. Aussitôt, le treuil tire sur les lacets. Mon ventre durci encore plus sous la pression du corset qui me broie. Je me sens faible, mes poumons vidés, essorés du peu d'air qui reste. Chaque minuscule inspiration me demande un effort énorme.


"48cm Mademoiselle, les deux bords du corset se touchent."

La Doctoresse s'approche, m'ausculte.

"Estelle, nouez les lacets et relevez la table."

Je me retrouve suspendue, à moitié évanouie.

"Vite ! Détachez-la. Vous m'aiderez à la porter sur son lit. Elle respire avec difficulté, et a besoins de repos."


Je suis soulevée, portée, et déposée sur mon lit avec des coussins pour me soulever la tête et dans le creux du dos, pour soulager un peu la cambrure forcée de mon dos. La Doctoresse s'inquiète de ma respiration trop courte. Elle me fait avaler un cachet.

"C'est pour te détendre, je sais que tu dois lutter pour respirer, mais tu dois aussi rester calme, sinon, tu ne pourras plus contrôler ton souffle."


Je veux parler.

"Chhhut, n'essaye pas de parler, pense uniquement à respirer, tu vas garder le lit quelques jours. Le moindre effort t'est formellement interdit. Tu ne dois faire que deux choses : te reposer et respirer calmement."


La Doctoresse Claude donne des consignes aux Mesdemoiselles Coralie et Estelle.

"Notre jolie poupée Gwendoline a bien passé l'épreuve du corset cambré. Le serrage de sa taille est excessif, mais je pense qu'elle pourra le supporter. A la condition d'un repos de plusieurs jours."

Coralie demande. "Elle devra rester alitée en permanence durant cette période ? "

"Oui, et aucun effort. Elle ne doit pas se lever, et je lui prescris des massages de ses jambes, en position couchée. Vous lui ferez sa toilette dans son lit. Comme le changement de corset avec la table lui demande trop d'efforts, je suggère qu'elle garde son corset durant toute cette période. Pas de changement de corset durant les trois prochains jours. Ne pas la délacer pour la resserrer aussitôt. Elle doit garder son corset aussi serré durant ces trois jours sans aucune interruption. Je viendrais surveiller son état tous les jours, et je déciderais en fonction de son épuisement, si on peut changer son corset ou si on est obligée de le desserrer un peu."

"Vous pensez qu'elle pourra se tenir debout pour le concours ? "

"Oui, j'ai bon espoir, mais le repos est indispensable. Il faut aussi la surveiller en permanences."


Je n'ai pas pu dormir la première nuit avec ma taille de quarante-huit centimètres. Estelle est aux petits soins avec moi. Je dois dire que durant les trois jours suivants, je suis restée alitée, lutant pour ma respiration, et ne pouvant pratiquement pas manger. Pour soulager mes douleurs, Estelle me masse les jambes suivant les recommandations de la Doctoresse. Je suis auscultée tous les jours. Mes progrès sont lents, mais la Doctoresse est confiante.


Ce matin, Estelle m'aide à me lever pour la première fois. Elle commence par m'enfiler des bas, attachés aux jarretières du corset et me chausse de petites bottines très fines, très élégantes, avec des talons également très hauts.

Je crains que tout ce que je porte sera obligatoirement très ou trop quelque chose. Elle me fait basculer de sorte que mes fesses reposent sur le bord du lit, et ensuite, elle me redresse lentement, pour me mettre sur mes pieds. En fait, plutôt sur la pointe de mes pieds. Je ne l'aide pas beaucoup, la longueur et la rigidité de mon corset m’empêche de me plier et je suis si faible, que sans son assistance, je ne pourrais pas me lever seul.

Estelle doit me soutenir, j'ai la tête qui me tourne un peu, des problèmes d'équilibre. Elle m'aide à faire quelques pas dans la chambre de poupée. On doit s'arrêter, reprendre mon souffle, du moins essayer.


Il reste peu de temps avant le concours, pourtant ça me semble long. Il me faut de plus en plus de temps pour m'adapter à une réduction de mon tour de taille. Je me rappelle de l'époque, ou je pouvais me sentir à l'aise en quelques heures, après une réduction de ma taille. Chaque réduction était plus pénible que la précédente. Pour atteindre mes quarante-huit centimètres, je suis restée couchée durant trois jours. Et même aujourd’hui, deux semaines après la réduction de ma taille, je me sens très faible, et je ne peux pas rester debout trop longtemps. Les essayages ont repris.


Je dois très souvent me reposer. Estelle m'aide à faire quelque pas dans la chambre et ensuite à me coucher dans le lit, ce qui est long et pénible pour elle.


Je voudrais m'asseoir, mais c'est impossible sur une chaise, avec ce corset trop long, qui me cambre douloureusement. Alors, de temps en temps, elle m'aide à m'agenouiller sur un coussin. Cela change un peu, je ne peux pas me plier avec un busc d'acier épais qui descend jusqu'en bas du corset, à mi-cuisses.



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