TEXTES - Sophie

 

 

Souvenirs de Sophie

 

 

 

Par Fred Pody.

 

 

IX

L'épreuve

 

Florence nous emmena dans la salle de travaux pratique. Toute la moitié de cette grande salle était occupée par un entrelacs de rambardes. En regardant mieux, ces rambardes étaient alignées de sorte à former un long couloir sinueux. Le sol était recouvert de plusieurs zones très différentes et étranges dans une salle.

En attendant l'arrivée de Caroline, Delphine m'expliqua le but de cette installation.

- Toutes ces rambardes matérialisent de chaque coté, un chemin que les élèves doivent suivre. Mais les barres horizontales de ces rambardes ne sont pas fixées, elles sont juste posées sur le sommet des poteaux, et tu ne pourras pas t'y appuyer. En fait, si tu touche une de ces barres, elle tombera par terre. L'épreuve consiste à faire ce parcourt entre les deux rangées de rambarde sans les faire tomber.

Bien sûr, ce parcourt comporte quelques difficultés. Des difficultés d'autan plus grandes que tes jupons seront plus encombrant et tes talons plus hauts.

- Et je devrais faire tout ce parcourt?

- Evidemment! C'est le parcourt que font toutes celles qui apprennent à marcher avec des talons très hauts.

- Ca me semble plus facile que de descendre les escaliers.

- Ma très chère Sophie, je croix que tu n'as pas très bien observé le sol. Le chemin traverse différentes zones, des zones faciles, comme du parquet ou du carrelage, mais il y a d'autres zones plus difficiles, comme des zones de gravier, des parcours sur du gazon ou du sable, mais surtout des zones de sol très inégales, de gros pavés bien ronds et glissants, des dalles très mal posées, toutes de guingois ou tu ne pourras pas poser le pied à plat, d'autre zone ou le sol est recouvert de grandes dalles mobiles qui bouges quand on marche dessus et aussi une horreur pour les dames en hauts talons, une zone recouverte de gros galets. Je me rappelle avoir essayé de faire quelques pas sur la plage de galet d'Etreta. Je n'avais pas fait deux pas, qu'il fallut m'aider à faire demi-tour. Les talons s'enfoncent entre les galets et tu ne peux tenir que sur la pointe des pieds, posés sur le sommet d'un galet instable, ne demandant qu'a tourner pour te faire tomber.

- Ho Delphine, je m'imaginais marcher avec des hauts talons uniquement dans le château. Ce que tu me décris est un véritable parcourt du combattant.

- C'est un peu cela Sophie. Tu peux remarquer qu'il y a en plus, dans le parcourt des obstacles à franchir. Des obstacles ridicules pour la plupart des gents, mais qui peuvent être infranchissables avec des talons très hauts et une jupe entravée. Regarde, après la zone de gravier, il y a une bordure de 9cm de haut. La chaîne de tes chevilles ne fait que 10cm. Tu passeras tous juste. Et plus loin, un petit escalier, cinq marches seulement, mais des marches tellement étroites que tu devras poser le pied de travers. La montée est facile sur la pointe des pieds, mais la descente...

Caroline entra, visiblement inquiète, d'autant plus que l'accueil d'Florence fut inhabituellement froid.

Florence renvoya Ninon chercher de l'aide chez les couturières de l'atelier dirigé par Caroline.

- Bien! Dit Florence. En attendant l'arrivée des couturières. Je vais vous exposer ma décision vous concernant toutes les trois.

Vu qu'il est inadmissible que Sophie ne soie pas plus avancée dans son éducation.

Vu votre laxisme dans la conduite de cette éducation. Toi Delphine en tan que responsable de Sophie, de ces corsets et de ces entraînements. Toi Caroline pour ton imprévoyance concernant les robes, les sous-vêtements, et les chaussures de Sophie.

J'ai décidé de vous punir collectivement en fonction du résulta de l'épreuve que Sophie va subir.

Ninon revenait accompagnée de quatre couturières.

- HA! Enfin vous voilà! Dit Florence. Ninon! Allez me chercher le nouveau corset de Sophie! Et dépêchez-vous un peu!

Je ne pus m'empêcher de dire...

- Mais Florence, le nouveau corset n'est prévu que dans deux jours, je ne suis pas prête à...

- Silence Sophie. A ce rythme, tu ne seras jamais prête à quoi que se soi! Tu as déjà trop de retard dans tes entraînements. Nous allons vite nous rendre compte de tes capacités à devenir une élégante lady.

Bien! en attendant le retour de Ninon avec le corset de Sophie, voici ma décision:

Sophie va devoir faire tout le parcourt après avoir revêtu son nouveau corset. Ecoute-moi bien Sophie. Tu seras responsable de l'ampleur de la punition que sous subirez toutes les trois.

En faisant le parcourt, à chaque barre qui tombera vous devrez revêtir un jupon supplémentaire par dessus vos vêtements. A chaque chute de Sophie, c'est trois jupons que l'on ajoutera. Et tous les sept jupons, on ajoutera une chemise de dessous, un corset, un cache corset et une robe de velours.

Mesdames les couturières, tous ces vêtements se ferment par des lacets. Vous ne devrez pas faire des noeuds coulissants, mais des triples noeuds ! Quand l'épreuve sera terminée, et nos trois chères et tendres amies bien couvertes, elles seront toutes les trois enfermées dans une chambre, avec interdiction pour qui que se soi de les aider à se déshabiller.

Demain, Sophie subira la même épreuve, dans la tenue qu'elle aura à ce moment et la même punition sera appliquée sur mes trois chères amies. Quel que soit la quantité de vêtement qu'elles porteront encore.

Conclusion mes très chères! Si Sophie maîtrise parfaitement la marche avec des hauts talons, cette punition devrait être très légère, si non... tan pis pour vous!

Il se fit un grand silence. Je regardais le parcourt avec plus d'attention et aussi plus d'inquiétude

- Alors! Vous semblez figées comme des statues de sel! Maryse et Ninon, vous avez à votre disposition un trapèze de laçage et un beau corset tout neuf! Allons du nerf! Attachez Sophie au trapèze et changez son corset. Même tour de taille! Je contrôlerais et gare à vous si sa taille fait un millimètre de trop!

Je fut entraînée aussi vite que je pouvais marcher et aussitôt sous le trapèze, elles me lièrent les poignets à la barre. Je fus soulevée très rapidement. Ninon me détacha la ceinture métallique et elle coupa les lacets avec une paire de forts ciseaux. Mon petit corset me libéra le ventre d'un seul coup, comme s'il avait claqué en deux. Ca me fit mal d'une façon... pas comme un coup de poing dans le ventre, mais un choc brutal, inattendu, un grand souffle d'air me gonflait les poumons de force, sans que je puisse le contrôler.

De suite, Ninon et Maryse, une jeune fille assez forte que je voyais pour la première fois, m'entourèrent le buste avec le nouveau corset, et entreprirent de l'agrafer le plus vite possible. Je les sentais fébriles, mais malgré tout cet énervement, terriblement efficaces. Je fut enfermée dans mon nouveau corset en un rien de temps. Je sentais ces nombreuses baleines me pétrir les hanches la taille et la poitrine, mes seins poussés en haut. Je sentais ma poitrine poussée bien trop haut et trop en avant. Je suis sure que ce corset va me faire une silhouette beaucoup trop provocante. J'ai toujours eu un peu honte d'avoir des seins trop forts. J'avais, jusqu'à ce jour, réussi à les masquer plus ou moins en portant des vêtements qui m'écrasaient la poitrine.

Ninon et Maryse, ne me laissait pas le temps de rêver, ma taille se comprimait déjà, elles s'activaient sur mes lacets et le corset me serrait rapidement sur toute la longueur. L'effet était très différent par rapport à mon petit corset, celui-ci me comprimait la cage thoracique et me limitait ainsi beaucoup plus ma respiration. Je sentais maintenant comme un poids sur ma poitrine. Mes hanches étaient également fortement serrées et la rigidité de mon long corset, me bloquait tous mouvements du bassin.

Aussitôt serrée, les deux caméristes me firent descendre sur mes pieds et je pus me rendre compte combien ce corset était rigide, me bloquant tout le buste dans une position imposée par la forme des baleines et du corset.

Me déplacer, enfermée dans ce nouveau corset était une découverte. Le buste rigide, le bassin bloqué, à chaque pas sur mes hauts talons, c'est tout le buste qui oscillait d'un bloc, au lieu du balancement naturel du bassin.

Quelle étrange sensation de marcher avec un équilibre complètement transformé par la rigidité du long corset. Ma respiration également modifiée, j'étouffais presque, chaque inspiration était durement limitée par le serrage du corset sur ma poitrine. Je me rappelais des conseils de Delphine, "Respirer par le haut!" Oui bien sur, impossible de faire autrement, mais ma respiration était vraiment très limitée et chaque inspiration me soulevait les seins de manière honteusement provocante.

Ninon me conduisit à l'entrée du labyrinthe. Il y avait un bac de gravier long de quelques mètres et de chaque coté, des barres juste posées sur de petit poteau matérialisant le parcours.

Allons! Dit Florence, en avant et rappel-toi! Une chute égale trois jupons supplémentaires, un jupon à chaque barre qui tombera.

J'avançais entre les deux barrières sur le gravier. Mes talons s'enfonçaient dans le gravier, vite un pas en avant, un autre pour rattraper mon équilibre, mais après trois ou quatre pas de plus en plus rapides, je tombais de tout mon long en reversant dans ma chute un poteau.

Je pus me relever avec beaucoup de difficultés, gênée par mes jupons et la raideur de mon corset.

Florence me regardait avec un sourire pas très sympathique. dans ma chute, j'avais fait tomber deux barres...

Deux plus trois égale cinq jupons! Bravos Sophie! Beau score pour trois mètres de parcours.

Je m'avançais maintenant avec plus de prudence Une bordure à franchir, Delphine m'avait prévenue, cette bordure ne faisait que neuf centimètres de haut, mais la chaîne de mes chevilles ne faisait qu'un centimètre de plus. Je m'approchais le plus près possible et je pus facilement la gravir, la descente fut plus délicate, mais si je réussis à garder mon équilibre, une barre de plus tomba bruyamment.

Six dit Florence. La zone suivante était faite de dalles posées de manière très irrégulières et toutes de biais.

Je devais orienter mon pied de sorte à ne pas me tordre les chevilles, mais ces dalles penchaient vraiment dans tous les sens. Cependant j'avançais peut être lentement mais sans accident. Encore un dernier pas et... trop pressée de sortir, je perdis mon équilibre et réussi sans savoir comment à ne pas tomber et... le bruit des barres tombant par terre... je me retournais lentement pour constater les dégâts.

Deux de plus dit Florence. Le cap des sept est dépassé.

Delphine et Caroline portaient déjà six jupons de plus par dessus leurs robes. Ces jupons s'élargissaient autour d'elle comme une petite crinoline. Les caméristes ajoutèrent le septième jupon et ensuite, elles leurs fit revêtire une chemise de dessous, un corset lacé très serré, un cache corset, et une robe de velours bleu rois et par dessus, le huitième jupon.

Devant moi, le petit escalier de cinq marches, des marches très étroites. Je pus le monter sur la pointe des pieds, le talon dans le vide. Arrivée au sommet sur une plate forme, la véritable épreuve m'attendait. Impossible de descendre normalement cet escalier. En principe, l'exercice prévoyait que je le descendrai de face les pieds tournés sur le coté, mais je trichais un peu en me positionnant de profile, je pus ainsi descendre cet escalier marche par marche en progressant comme les crabes.

Enfin une épreuve passée avec succès. Malheureusement, en me tournant vers Delphine et Caroline, je touchais à peine une barre qui tomba. Neuf jupons... et le parcourt n'était pas terminé.

La planche à bascule. Une planche large de 20 à 30cm, longue de deux mètres était posée sur un gros cylindre. La planche penchait vers moi et formait ainsi une rampe inclinée que je devais monter. La montée fut facile, la pente de la planche soulageai la tension de mes chevilles, mes talons étant un peu plus bas que la pointe de mes pieds. Je m'arrêtais un peu avant le somment, juste avant que la planche ne bascule dans l'autre sens pour la descente.

Je fit un pas, la planche bascula plus vite que je l'avais imaginé, et mes talons furent subitement plus hauts et me poussaient en avant. Je ne pus me retenir. C'est comme si on m'avait poussée en avant, je tombais en roulant et dans un grand bruit de barres qui tombaient. Le bilant était catastrophique, six barres étaient tombées plus trois points pour ma chute... J'étais honteuse, n'osant plus regarder Delphine et Caroline engoncée dans leur multiple couches de jupons, de robes et de corsets, et qui allaient devoir supporter une punition encore plus pénible par la faute de mon incompétence.

Cinq jupons de plus, leur robe était maintenant aussi large qu'une crinoline des années soixante. Une chemise de dessous, un corset de plus et toujours serré au maximum, un cache corset et une nouvelle robe de velours noir, et puis les quatre jupons de plus pour arriver à dix huit jupons.

Il ne me restait qu'une épreuve, un parcours sur des gros pavés ronds et glissant. Je m'appliquais à bien poser le pied stable, et si possible dans un creux entre les pavés pour ne pas glisser. Ma progression était lente mais sans trop de problème. Ce parcours était relativement long et mes chevilles commençaient à trembler tellement j'étais tendue. La fin du labyrinthe approchait, mais je tremblais de plus en plus sur mes hauts talons instables. Soudain une terrible crampe dans mon mollet gauche. Je pus encore faire un pas, mais il me restait un mètre à faire. Ma crampe ne me permettra jamais de terminer normalement. Je décidais de tenter le tous pour le tous, et poussant avec la jambe valide, j'essayais de traverser le dernier mètre en sautant. Ce qui marcha très bien, je n'accrochais aucune barres, mais je ne pus me recevoir correctement sur ma mauvaise jambe et je tombais à nouveau.

Enfin sortie de cette épreuve...

Bravos Me dit Florence, Grâce à ta dernière chute tu vas permettre à tes deux amies de revêtir trois autres jupons et de finaliser leur habillage par un autre corset et une autre robe, une robe de velours très épais, bien chaude et lourde, avec pour cette dernière robe une jolie traîne de quatre mètres de long. Une traîne particulièrement encombrante. Mais ne soit pas impatiente, Ninon et Maryse vont bientôt pouvoir s'occuper de toi et tu pourras ressentir le poids, la chaleur et l'engoncement de cette accumulation de vêtements.

Delphine et Caroline étaient pétrifiées, comme des poupées recouvertes d'une robe beaucoup trop volumineuse. Elles ne bougeaient plus, le visage rouge, haletantes, semblant attendre qu'on les range dans une vitrine, comme des objets luxueux.

Les deux caméristes rangeaient les vingt et un jupons les trois robes de velours, les trois corsets, trois caches corset, trois chemises de dentelles. Une montagne de vêtements étalés sur une grande table. Un étalage de grand magasin. Il m'était difficile d'imaginer porter toutes ces choses en même temps, et pourtant Delphine et Caroline étaient la preuve vivante que cela devait être possible. Possible mais à quel prix...

Je portais déjà sept jupons et mon nouveau corset plus long et contraignant que le précédent.

Maryse et Ninon me conduisirent au début de la longue table. Elles commencèrent par m'attacher les premiers jupons en faisant des triples noeuds. Après chaque nouveau jupon, elles me faisaient avancer d'un pas vers le jupon suivant sur la table. Les sept premiers jupons fixés solidement à ma taille, Maryse et Ninon, me firent revêtir une chemise dont les manches étaient un peu étroites par dessus ma première chemise, ensuite un petit corset qui ne pouvait descendre sous la taille mais qui montait assez haut plus un cache corset et enfin la robe de velours noir, très lourde. Et pour terminer, le corsage de velours noir également. Les manches très étroites par dessus mes deux chemises à manche longue. L'effet d'engoncement dans des vêtements trop lourds et étroits se faisait déjà sentir.

Un pas en avant, un tiers de la table était maintenant vide, restait deux tiers de table recouvert d'étoffes, de robes... qu'il me faudra bien porter que ça me plaise ou non.

Un petit pas le long de cette table interminable et un jupons de plus, un corset ou une robe lourde, très lourde, étouffante, me bridant de plus en plus. J'avançais lentement, comme une statue, presque sans bouger. Le poids, la chaleur, la respiration difficile et mes pieds qui me fessaient souffrir à force de rester debout, de supporter tout ce poids.

La dernière robe, avec une longue traîne. Mes bras devenus énormes par l'épaisseur des couches de tissus, étaient comme des poteaux, incapables de fléchir ou de bouger.

J'étais une poupée portant une robe immense, les bras largement écartés et droits. Impossible de s'asseoir. Je ne pouvais me déplacer qu'avec une extrême lenteur.

Sur l'ordre d 'Florence, Maryse et Ninon, nous conduisirent à une chambre préparée pour nous trois. Ninon devait nous ouvrir en grand les deux battants des portes pour que nous puissions passer malgré la largeur de nos robes. Maryse fermant la marche et fermant les portes que nous n'aurions pas pus manipuler tellement nos bras étaient bridés par nos multiples couches de robes épaisses.

La progression vers cette chambre fut longue et pénible et nous étions toutes les trois en nage en arrivant dans cette chambre ou on nous enferma.

Je me laissais tomber, épuisée par la chaleur, l'étouffement et le poids de toutes ces couches de tissus.

Le volume des jupons et des robes de velours était tellement important, que je ne pouvais pas m'étendre sur le sol. Je restais assise dans un tas immense de tissu accumulé autour de moi et qui m'obligeait à resté droite, malgré le désire de me coucher à même le sol.

Delphine s'était laissée tombé sur le lit. Ces jambes seraient restées suspendues dans le vide sans ces multiples jupons qui les maintenaient à l'horizontal tellement l'épaisseur de ces robes et jupons était grande. Vu sa posture à demis sur le lit et à demi noyée dans les jupons, je ne voie vraiment pas comment elle pourrait se lever sans aide.

Caroline avait essayé de s'asseoir dans une chaise, qui s'était renversée, repoussée par ces jupons, bien avant qu'elle puisse s'en approcher. Elle semblait maintenant être à genoux, immobilisée par tous ces vêtements.

Ont ne bougeaient plus, et on resta toutes les trois immobilisées toutes l'après midi.

Le soir, Ninon nous rendit visite en cachette et nous aida toutes les trois à nous lever.

Delphine avait-je ne sais comment un peu repris ces esprits.

- Approchez-vous! Dit Delphine. Nous devons nous débarrasser du plus grand nombre de jupons possible. Demain Sophie repasse la même épreuve. Les jupons, corsets et robes vont s'accumuler sur nous, et ceci par dessus les couches de vêtements que nous porterons encore.

- Mais Delphine! Dit Caroline. C'est impossible! Florence ne va quand même pas continuer la punition... On ne pourra jamais porter deux fois plus de vêtements...

- Tu as raison Caroline, c'est pourquoi nous devons enlever le plus de vêtement possible. Nous devrions commencer par déshabiller Sophie en premier, pour qu'elle puisse passer l'épreuve plus facilement. Si non, nous serons encore plus couvertes, plus noyées sous des masses de tissu.

La nuit fut longue et pénible. Chaque jupon devait être dénoué un à un avec leur triple noeuds.

Le matin, j'étais débarrassée de tous mes jupons robes et corsets. Mais Delphine et Caroline n'avaient pas encore terminé quand Florence vint nous chercher pour la deuxième épreuve. Elles avaient réussit à enlever deux robes sur trois, deux corsets sur trois et quatorze jupons sur vingt et un.

Il faudra que je m'améliore rapidement si non, Delphine et Caroline vont étouffer sous leurs multiples couches de vêtements.

 

 

 

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