TEXTES - Sophie

 

Souvenirs de Sophie Livre III

 

Par Fred Pody.

III

Le jardin des Sylphides

 

Samedi 22 Septembre. C'est la date finalement retenue, pour notre épreuve dans le jardin des Sylphides. Florence la directrice de l'école a finalement été absente un peu plus d'un mois.

Ninon me conduisit au rez-de-chaussée, dans la salle "Polaire" Mademoiselle A était déjà là. Il y avait longtemps que je ne l'avais plus revue. Je fus surprise par sa taille, elle était plus grande que moi ?

Je m'approchais d'elle. Ma petite demoiselle A restait sans bouger, se tenant au dossier d'une chaise. Je dû lever la tête pour l'embrasser, elle était plus grande, et elle me semblait très tendue, un peu raide. Bien sur avec nos corsets, c'était logique, mais il y avait autre chose. Je m'écartais d'elle, pour mieux la regarder. Ho!!! Bien sûr… C'est incroyable, que je ne l'aie pas vu plus tôt. Mais comment fait-elle ?

Notre jolie mademoiselle A, se tenait sur la pointe des orteils, comme une ballerine. Ces chaussures avaient des talons incroyables, impossibles…

- Mais comment fait-tu pour tenir debout ?

Ma jolie demoiselle, rougi un peu. Je trouvais cela vraiment charmant.

- Sophie… c'est mademoiselle Caroline… je suis un entraînement spécial depuis deux semaine. Elle veut que je marche tous le temps, avec les pieds verticaux. Pour cela, je porte des talons de 24cm. Mais il m'a fallut deux semaines dans des cambreurs de pied, et de long exercice pour y arriver. Je ne peux pas tenir très longtemps debout avec ces chaussure.

C'est incroyable, en si peu de temps, Mademoiselle A, se tenait debout, les pieds cambré de manière extraordinaire, debout comme une ballerine, faisant des pointes. Debout en équilibre instable, tendu, et sûrement douloureux.

Ninon entra. Elle me dit que je devais me déshabiller, et ne garder que mon corset, mes bas et mes chaussures. C'était un ordre impératif de Madame la Surveillante Générale.

Elle m'aida à me dévêtir. C'était troublant, de me déshabiller devant une demoiselle un peu particulière, devant le regard de Mademoiselle A.

Troublant, mais agréable de se sentir si légère, sans toutes ces couches de mon affreux uniforme. Ma tante, m'avait promis, que les élèves de deuxième année, pourraient s'habiller avec plus d'élégance. Ceci dit, dans la bouche de ma Tante Florence, plus d'élégances, signifie généralement plus de contraintes.

Quelques minutes plus tard, Solange et Gwendoline arrivèrent, Solange, soutenant Gwendoline, qui avançait très lentement.

Elle dit en entrant.

- Bonjour Sophie, bonjour Mademoiselle A. excusez nous, mais si ont arrive si tard, c'est de ma faute. Dit Gwendoline en entrant à la suite de Solange.

- Bonjour Gwendoline, Bonjour Solange. Vous avez vus les chaussures de Mademoiselle A ? Je me demande comment elle peut se tenir debout avec de telle chaussure.

- Caroline me fait suivre un entraînement intensif depuis un peu plus d'un mois. J'ai beaucoup de difficulté pour rester debout sans me tenir à quelque chose. Mes pieds sont douloureux, à force de se tenir aussi cambrés.

J'interrompis les explications de Mademoiselle A.

- Vous devez enlever votre robe et vos sous vêtements, comme nous. Ont ne doit garder que notre corset, nos bas et nos chaussures.

- Mais pourquoi doit-on se déshabiller. Demanda Solange.

Je repris la parole

- Je ne sais pas. C'est une consigne de la Surveillante Général, sans autre explication. Ont doit l'attendre dans cette salle et dans cette tenue.

Solange et Gwendoline se déshabillèrent, aidée par Ninon.

Mais je fus surprise, de voir le corset que portait Gwendoline. Un long corset qui l'emprisonnait jusqu'aux genoux. Un corset qui avait un aspect particulièrement rigide. Un corset qui me semblait très serré, alors que Gwendoline n'aimait pas particulièrement les corsets, surtout serrés comme dans cette école.

- Ho Gwendoline, quel corset incroyable. Mais comment fait-tu pour t'asseoir ?

- Je ne peux pas. C'est Delphine qui m'a enfermée dans cette horrible chose.

- Delphine ! La corsetière de l'école ! Tu as dû la mettre très en colère. C'est bizarre, elle est pourtant très gentille avec nous.

- Je le sais bien. Mais je ne voulais plus porter de corset. Je n'en avais jamais porté auparavant, et je ne voie pas pourquoi cela devrait changer.

- Delphine est très à cheval sur les corsets. Ma tante également. Elles sont très conciliantes sur beaucoup de chose, mais pas sur les corsets.

- Oui et avec cette épreuve, ce concours des tailles de guêpe, ont ne c'est jamais autant serrée la taille.

- Oui c'est terrible. Dit timidement Mademoiselle A. Delphine m'a serrée à seulement 52cm. C'est horrible, mon ventre me fait mal à force de rester aussi serré en permanence.

- Ne te plaint pas, Sophie ne fait plus que 40cm et demi. Je ne sais pas comment elle fait pour tenir, en étant aussi serrée.

J'étais fière de ma taille, de ma minuscule taille, mais combien de souffrance et de nuit blanche corsetée en permanence. Delphine était ma tendre amie, mais elle ne me lâchait jamais rien en matière de serrage de corset. J'étais devenue, sa fierté, son œuvre d'art. Parfois, elle me considérait plus comme de la pâte à modeler que comme un être humain.

La Surveillante Générale entra. Elle nous fit aligner devant une série de 4 chaises, comme si nous étions des militaires à la parade.

- Mesdemoiselles, vous allez passer votre épreuve dans le jardin des Sylphides. Cette épreuve et le concours des tailles de guêpe de ce soir, compteront pour votre classement en fin cycle. Je vous demande de vous présenter, chacune à votre tour. Vous pourrez vous asseoir, après votre présentation.

Il y avait un silence, nous étions toutes les quatre debout, bien alignées devant nos chaises.

- Vous ! Mademoiselle. Dit la Surveillante générale en me désignant.

Je récitais par cœur, le texte d'introduction de mon carnet de classe. Nous avions toute un carnet dans le quel était annoté, nos résultas, ce qui nous était permis, mais aussi, toute les consignes particulières que l'on devait respecter, comme, notre coiffure, la hauteur de nos talons, les entraves obligatoires et bien sur notre tour de taille, à ne jamais dépasser sous aucun prétexte.

- Je m'appelle Sophie. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m65 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mon tour de taille depuis hier soir, ne fait plus que 40cm et demi. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds. Ma tante aimerait que je porte une crinoline, mais je ne veux pas, je trouve que c'est démodé.

Et je m'assis avec délicatesse, parfaitement droite.

Vint le tour de Solange.

- Je m'appelle Solange. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m63 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mon tour de taille est ce matin de 46cm. J'ai les yeux marron, et mes cheveux sont châtain sombre avec de petit reflet roux, à peine visible. J'ai dit à Caroline, que j'aimais les crinolines que je trouve si romantique. Je pense que j'aurais mieux fais de me taire.

Solange s'assit avec beaucoup de grâce délicate.

- Je n'ais pas de nom. Ont m'appelle Mademoiselle A. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m65 et je porte des chaussures spéciale qui m'oblige a marcher comme une ballerine. Mes talons font 24cm de haut. Mon tour de taille est ce matin de 52cm. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds.

- Je m'appelle Gwendoline. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m66 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mademoiselle Delphine, la corsetière, veut que je porte un corset spécial. Mais moi, je ne veux pas ! Mon tour de taille a encore été réduit ce matin, et je ne fais plus que 44cm et demi. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds, mais moins doré que ceux de Sophie.

Mais après sa présentation, Gwendoline resta debout. Sont long corset ne lui permettait pas de s'asseoir.

- Parfait, les présentations étant faite, et ayant annoncé vos tours de taille, nous allons pouvoir commencer cette épreuve. Bien sur, en fin de journée, je mesurerais vos tours de taille, qui devront respecter les dimensions que vous avez annoncées ce matin.

Après un bref silence, la Surveillante Générale repris.

- Mesdemoiselles, vous allez passer, une épreuve collective. Elle se déroulera, dans le jardin des Sylphides. L'épreuve sera terminée, quand vous serez toutes ensemble sur la terrasse du château. Vous ne serez pas autorisées de rentrer, si une seule d'entre vous manque à l'appel. Ninon, vous m'aiderez à équiper ces demoiselles !

- Mademoiselle Sophie ! Veuillez vous lever et approchez vous !

Je me levais lentement.

- Nous allons faire plaisir à votre tante. Ont va vous équiper de la grande crinoline de contrainte. Avec cet engin fixé à votre taille, vous ne pourrez emprunter que des passages, d'au moins deux mètres de large. Ninon, apportez la crinoline de contrainte.

Ninon apporta une espèce de cage métallique, assez lourde, très large, près de 2 m de large.

La cage s'ouvrait en deux parties.

Je dû m'avancer au milieu de la cage ouverte. La surveillante Générale aidée de Ninon, refermèrent la cage en la soulevant un peu. Quant elle fut fermée par un cadenas, elle la lâchèrent, et je put ressentir son poids énorme peser sur mes hanches. Heureusement, que je portais un corset solidement baleiné. Sans lui, j'aurais sûrement été affreusement blessée par la ceinture métallique de cette lourde cage.

Non seulement, c'était affreusement lourd, mais je ne pouvais pas contrôler ces incessants balancements.

- Ninon ! Habiller cette demoiselle de sa grande robe. Que l'on cache toute cette ferraille.

Ce ne fut pas facile. Ninon dû utiliser de longues perches, pour faire passer les jupons et la robe par-dessus ma tête, et les étaler sur la crinoline de fer. Chaque jupon ajoutait un poids supplémentaire, et bientôt, l'épaisseur des jupons fut tel, que les barre métalliques de ma cage, disparurent complètement sous les multiples couches de jupons.

Plus personne ne pouvais m'approcher à moins d'un mètre, tant ma crinoline était large et rigide. Mais ce n'était pas tout, Ninon revint avec un "tire-coude" Cette entrave que Caroline utilisait pour nous apprendre à nous tenir bien droite, les épaules en arrière. Ceci en nous attachant les coudes dans le dos. Ce procédé était très efficace, et nous obligeait à une tenue parfaite, mais c'était très gênant, seul nos avant bras était libre, mais il nous était impossible de lever les bras entravée ainsi. Ont ne pouvait même plus manger sans aide, nos bras attaché dans le dos ne nous permettait plus de porter la nourriture à la bouche. Il fallait alors nous nourrir comme des bébés. C'était sans doute le plus humiliant dans ce procédé.

Avec cette immense et lourde crinoline, j'étais quasiment immobilisée et elle voulait m'attacher encore plus

Ninon me tirait les coudes en arrière. Je savais que cela deviendrait vite pénible, que mes épaules seraient vite douloureuses, et que je ne pourrais pratiquement plus rien faire de mes mains, ou si peu.

Je croyait en avoir fini, mais non, Ninon s'approcha avec un col de dentelle, un col immense, de plusieurs épaisseur, comme si ont avait assemblé trois jupons superposé et disposé à l'envers. Il était empesé, il tenait raide. Ninon, ne pouvant plus s'approcher de moi, elle dû monter sur un escabeau un peu spécial, pour atteindre mon cous, et elle me fixa cette chose de dentelle autour de mon cou. Cela remontait verticalement derrière ma tête et s'étalait loin devant moi, me cachant complètement la vue sur le coté et devant. Je ne pouvais plus apercevoir le sol !!!

J'essayais de faire quelque pas. La lourde crinoline se balançait, frappant parfois le sol et manquant de me déséquilibrer, me donnant des choques terribles par la ceinture de fer, au travers de mon corset

- C'est terriblement lourd !

- Mademoiselle, votre mission consiste à vous rendre sur l'île centrale et de renseigner vos amies. Vous y trouverez toutes les instructions nécessaires pour guider vos amies.

- Ce grand col, c'est vraiment nécessaire, je n'y vois plus rien.

La Surveillante actionna une clochette, et quatre surveillantes entrèrent. Elles me firent sortir par la grande porte donnant dans la salle de bal.

La salle de bal, était large, je pus la traversée à petit pas, avec cet engin qui me déséquilibrait à chaque balancement. La crinoline de fer, les jupons et la robe, était vraiment très lourde. Ont sorti, sur la terrasse, Le soleil chauffait déjà. La première difficulté se présenta, quant il fallu descendre les escaliers vers le jardin. Avec mes coudes attachés dans le dos, et cette lourde crinoline qui me déséquilibrait, il m'était difficile de garder mon équilibre. Après quelques marches, ma crinoline reposait sur les marches supérieures, et menaçait de me faire tomber en avant. Sans l'aide des servantes, pour me retenir, je n'aurais jamais pus descendre seul ces maudites marches avec cet engin fixé à ma taille.

La traversée de la pelouse, fut plus simple. Les servantes, me conduisirent devant la grille du jardin des sylphides. Une grille très élégante, plus décorative que défensive. Les barreaux délicatement ouvragés, était disposé avec des espaces très large, tellement large, que l'on pouvait passer facilement entre eux, sans avoir besoin d'ouvrir la grille.

Pourtant, les servantes ouvrirent les deux battants avec beaucoup de cérémonie, avec lenteur et gravité.

Je rentrais solennellement dans le jardin des Sylphides, pour la première fois. Jamais auparavant, ni ma tante, ni Caroline, ni même ma tendre amie Delphine, ne m'y avait invitée.

Une fois entrée, les servantes refermèrent la grille avec un verrou spécial.

Deux servantes qui étaient restée à l'intérieur, sortirent en passant facilement entre les barreaux largement espacés de la grille.

Oui, bon, si je n'avais pas encore comprise le défi… par acquit de conscience, j'essayais de sortir. Bien sur, la grille était fermée à clef. Bien sur, les barreaux permettaient aux servantes de sortir, mais pas moi, avec ma crinoline de fer. Il me fallait un espace d'au moins deux mètre pour passer. Et impossible de relever ou de coucher sur le coté cette crinoline. Tout était parfaitement rigide et atrocement lourd.

Je me retournais. Chercher l'île centrale… au loin, il y avait un lac et une structure métallique, trop éloignée pour comprendre ce que c'était. Mais comment y arriver ? Le jardin, était parcourus d'une multitude de chemins. Certains plus larges que d'autres. Entre ces chemin, des parterres de fleurs, toutes plus belle plus colorées. Un jardin des délices, aux parfum délicat, et a l'ordonnancement recherché. Je pris le chemin large à droite, qui me conduisit sur un espace circulaire, d’où partait plusieurs autres chemins. Je choisi le plus large devant moi. Mais à quelque mètres, il y avait deux colonnes de marbre, disposée de chaque coté du chemin. Ces colonnes n'étaient espacées que d'un mètre, et je ne pouvais pas passer avec ma crinoline.

A ma gauche, il y avait un autre chemin. Je dû faire demis tour, pour pouvoir l'emprunter. J'avançais très lentement, je ne voyais rien devant moi, et cette horrible crinoline, qui ce balançait dans tous les sens, pesait lourdement sur mes hanches. J'avais chaud, le poids de ma crinoline, la pression terrible de mon corset, toutes ces couches de jupons, de cache corset, de chemise de dentelle et cette lourde robe, tous cela m'épuisait. Encore quelque pas, m'avancer un peu plus… j'arrivais à une sortie du jardin. Trois petites colonnes de pierre la décoraient. Au de là, une grande pelouse, et la rivière qui s'étalait sur un plus grande largeur. Mais, ces trois colonnes de pierre, étaient trop rapprochées. Je ne pus pas passer, ma crinoline de fer, était bien trop large.

J'essayais de comprendre, l'agencement de ce jardin. Devant moi, d'autres colonnes m'interdiraient de passer. Je compris, que je ne trouverais pas de passage de ce coté. Il me faut faire demis tour, repasser par la grille d'entrée et essayer de trouver un autre passage.

Je finis par me retrouver sur un espace circulaire au milieu du jardin. Il y avait un banc de marbre, qui me tentait, mais comment m'asseoir avec cette crinoline de fer. Un chemin étroit à ma droite. Inutile d'essayer. Deux chemins larges à ma gauche. L'un menait à une sortie du jardin, mais une sortie que je ne pourrais pas emprunter. Il y avait les trois mêmes colonnes de pierre, qui la fermait.

Je pris le dernier chemin, qui me conduisait vers deux colonnes basses, très espacée, mais surmontée d'une pierre en forme de fronton triangulaire. Arrivée en face de ce monument, le seul moyen de passer, était de me baisser. Les colonnes étaient suffisamment espacées, pour permettre le passage de ma crinoline. Je me baissais, pas assez, je forçais sur les baleines de mon corset, et je fléchis les genoux, autant que me permettait cette maudite crinoline de fer. Pas encore assez, il fallut que je me contorsionne, que je baisse la tête au maximum, pour enfin pouvoir passer en dessous. Quand je me relevais, j'avais terriblement chaud, je devais être rouge comme une pivoine. A bout de souffle, tellement j'avais dû forcer sur mon corset, me vidant de force mes poumons.

Il me fallait un peu de temps, pour me calmer, retrouver un peu de souffle.

Je pouvais longer le petit lac avec son île au centre. Il y avait un petit pont, pour y accéder, et même un chemin pour rejoindre ce pont. Mais un chemin étroit barré par deux colonnes.

Je devais faire le tour de l'étang. Je ne voyais pas d'autre solution.

Je fis donc le tour, mais en faisant de nombreuses pose, et en avancent lentement, autant à cause poids de ma crinoline que de mon corset atrocement serré.

Il y avais un autre passage bas; Fléchir les genoux, ne pas tomber, forcer les baleine de mon corset qui me vidait les poumons; Passer avec tan et tan de difficulté… mais à bout de souffle, au bord de l'évanouissement, je passais, je passais tous juste…

Il ne me restait plus qu'à traverser le pont et rejoindre cette île. Je m'engageais sur la bande de terre étroite, menant au pont.

Mes premier pas furent… délicats, très délicats. Avec mon grand col, il m'était impossible de voir mes pieds. Après mon premier pas dans la direction du pont, je ne voyais que de l'eau, tout autour de moi. Impossible de voir le chemin. Je fis les pas suivant avec une extrême prudence, en tâtant du bout du pied, la présence du chemin. Je sentis sous mon pied, le début du pont. J'avais examiné ce pont de loin, c'était un piège. En fait, c'était une planche à bascule. Arrivée au milieu, la planche basculera en avant, et je risquais fort d'être précipitée dans l'étang. Il me fallu avancer centimètre par centimètre. Sentir le point de basculement. J'attendis d'avoir un bon équilibre avant de peser lentement sur mon pied, faire basculer doucement cette planche, sans tomber; Un choc, elle avait basculé. Je transférais mon poids en avant. La planche ne bougeait plus. Un pas… un deuxième… j'étais passée. Mais pas encore arrivée.

Le chemin étroit, formait un arc de cercle, avant d'aboutir sur la minuscule île. Je dû avancer avec une extrême prudence, en tâtant le chemin du bout de mes pieds. Sans l'habitude de mes très hauts talons, je n'aurais sûrement pas réussie ce parcours.

Dans l'eau, une grosse colonne de marbre, était surmontée d'une structure métallique. Il y avait comme un bras articulé, qui reposait d'un coté sur l'île. Accroché à ce bras, une lettre, que je pris, que j'ouvris…

Elle contenait les instructions que je devais transmettre à mes amies

Je devais attendre sur l'île…

Au bout d'un quart d'heure, je vis au loin, une jeune fille portant une large crinoline comme la mienne. Les servantes qui l'accompagnaient, ouvrirent la grille, et la firent entrer dans le jardin. Je pense voir des cheveux châtain, sûrement Solange.

J'aurais voulu lui faire de grands gestes, pour la guider, mais avec mes coudes attachés, c'était difficile.

Elle m'avais vue, alors, je me mis de profile et essayait tant bien que mal de lui indiquer le chemin de gauche.

Elle m'a sûrement comprise, car elle pris le bon chemin.

Arrivée au premier croisement, ce fut plus difficile, il y avait trois possibilité, mais ont fini par se comprendre, et elle continua.

Après le passage difficile de la porte basse, elle put s'approcher suffisamment près pour que je puisse lui indiquer plus facilement le bon chemin.

La partie délicate du chemin étroit et du pont fut passée très lentement, mais sans chute. Je pouvais la guider de la voie, car elle non plus ne devait rien voir. Elle portait ma même crinoline et le même col que moi.

- Bonjour Solange. Tu portes la même crinoline de fer ?

- Oui, elle est terriblement lourde, avec ces cerceaux en acier.

- On ne peut pas sortir du jardin. Toutes les sorties sont trop étroites, avec de telle crinoline.

- Il faudrait que l'on puisse ouvrir la grille.

Je lui dis ce que j'avais lus dans la lettre.

- Le code d'ouverture est écrit sur le haut des deux grandes colonnes.

- Mais comment le lire ?

- Il faut monter sur cet élévateur. Mais il faut être deux, pour l'actionner et nous ne pouvons pas monter dessus avec nos crinolines.

- Que dois-je faire ?

- Tu dois te rendre sur la presqu'île de droite, avec ce levier de commande.

Et je lui donnais le levier que j'avais trouvé sur l'île.

Je devais également faire basculer le pont, pour que Solange puisse le repasser. Elle le traversa avec beaucoup de précaution, sans tomber. Je me rendais compte, que si l'une d'entre nous tombait, l'épreuve serait ratée pour nous.

Solange du repasser sous la porte basse, et rejoignit la presqu'île de droite. Il ne restait plus qu'à attendre la suivante, Mademoiselle A ou Mademoiselle Gwendoline.

Il fallut attendre plus d'une demis heure, avant de voir le groupe de servante, encadrant l'une d'entre nous, s'approcher de la grille. Au loin, je voyais une tête blonde, et une robe différente… Je ne pouvais pas savoir, si c'était Gwendoline ou A qui venait d'entrer dans le jardin. Je guidais cette demoiselle X comme pour Solange. Elle compris mes geste entravé par mon tire-coudes. Quant elle passa au plus près de moi, je ne la reconnaissais pas. Sa crinoline était très courte, mais aussi large que la mienne. Et sa coiffure un peu bizarre, très volumineuse.

Elle marchait avec une lenteur extrême, plus lentement que moi ou que Solange. Elle marchait sur la pointe des orteils, comme une ballerine, comme… Mademoiselle A… non, ce n'est pas elle ? Et pourtant.

Je la guidais sur le chemin étroit, mais le passage sur le pont à bascule failli la jeter à l'eau. Elle pencha à gauche, à droite et partit en avant, et finis par s'immobiliser je ne sais pas comment juste après le pont. Elle attendit un long moment avant de bouger. Enfin, à petit pas lent, elle s'approcha de moi. Elle me fit face.

Et je lui dis.

Bonjour mademoiselle.

Sophie… Je… suis…

Excusez-moi, mais je ne vous connais pas.

Sophie, je suis Mademoiselle "A"

Ho C'est impossible… Pourtant…

Oui, c'est bien moi. C'est la Surveillante qui m'a fait maquiller et coiffer ainsi.

Je la reconnaissait à peine, et elle me donnais terriblement envie de me moquer d'elle. Pourtant, elle était vraiment très belle. Etonnement belle avec son maquillage sophistiqué et cette coiffure si volumineuse, qui me semblait si douce, qui me donnait envie de m'y perdre…

Tu es vraiment Mademoiselle "A" C'est incroyable ! Quelle transformation extraordinaire.

Je ne t'avais pas reconnue.

Sophie, je t'en prie. Aide-moi.

Ho ! Elles ne t'on pas ratée. Tu es… fantastique, ta robe, cette crinoline ridiculement courte. J'aurais honte.

Je t'en prie, ne te moque pas. Dis moi ce que je dois faire.

Tourne-toi, ma jolie ballerine. Mmm… Tu es délicieuse.

Ho oui vraiment délicieuse. J'avais terriblement envie de la serrer contre moi, de l'embrasser, mais avec nos crinoline, impossible de s'approcher l'une de l'autre.

Je t'en prie.

Oui ! Ridiculement délicieuse.

C'est a regret que je lui transmis les instructions.

Tu dois retourner à l'entrée du jardin. Ont doit t'équiper d'un "Support" pour que tu puisses te tenir sur l'élévateur.

Je n'avais aucune idée de ce que pouvais bien être ce "Support".

Je vais faire basculer le petit pont, que tu puisses sortir de cette île.

Mademoiselle A retourna vers l'entrée du jardin. Elle connaissait le chemin, mais comme elle était lente…

Deux dames attendaient à la grille, il me sembla reconnaître la Surveillante Générale. C'était sûrement elle, qui d'autre !

Aussitôt que Mademoiselle A arriva, elles l'entourèrent. Je vis Mademoiselle A se baisser un long moment et ensuite se redresser. La dame la plus petite, s'accroupis au pied de Mademoiselle A. les deux dames partirent laissant ma jolie ballerine seule devant la grille. Elle revint vers l'île, toujours avec cette exaspérante lenteur.

Arrivée à la première porte basse, il se passa quelque chose. Manifestement, elle ne pouvait plus se baisser.

Elle essayait de me parler, mais je ne comprenais pas ce qu'elle disait. Par signe, elle m'indiqua qu'elle ne pouvait pas se baisser, qu'elle allait faire demis tour.

Mademoiselle A fit demis tour, et s'engageât dans le chemin étroit. Bien sur, les deux colonnes lui barrèrent le chemin, et elle dû encore faire demi tour.

Je la vis faire plusieurs essais et faire demis tour à chaque fois.

Elle finis par essayer par la droite du jardin. Il y avait bien un chemin étroit barré par deux colonnes, mais entre les colonnes, un petit escalier.

Mademoiselle A essaya de monter sur l'escalier. Elle avait les chevilles entravées, comme nous toutes, mais aussi des chaussures vraiment spéciales, qui la forçait à marcher sur l'extrême pointe des orteils.

Quatre marche à monter. Quatre épreuves, qui semblaient extrêmement difficile. C'est avec d'infinies précautions, qu'elle gravissait chaque marche. C'était la bonne solution. En haut de ces marche, sa crinoline courte passait juste au dessus des chapiteaux des deux colonnes. La descente fût aussi délicate. Elle renonça vite de descendre normalement. Et elle réussi à descendre, mais en marche arrière, et de manière tout aussi délicate, risquant à tous moment de tomber.

Il lui fallut faire le tour de l'étang, et traverser une porte étroite avec un escalier, toujours avec autant de difficultés

Je retenais mon souffle. Ma jolie ballerine était d'une lenteur extrême, mais elle n'était pas tombée.

Il lui restait la traversée du pont à bascule. Elle me faisait face, et je commençais à comprendre ces nouvelles difficultés. Elle portait une tige de métal, entre ces jambes. Une tige partant de dessous ces jupons, et descendant jusqu'au niveau de ces chevilles. Elle était fixée, en bas, à la chaîne reliant ces chevilles.

Le passage du pont fut plus long que la première foi, mais elle réussi à maîtriser son basculement.

Comme je fus soulagée de la voir en face de moi. Mais je ne pus résister à la taquiner un peu.

- Tu ne peux vraiment pas avancer plus vite ?

- Sophie, c'est affreux, elles m'ont…

- Oui mon Bijoux ?

- Elles… enfin… Je… Je suis équipée.

- C'est très bien, ma jolie ballerine. Monte sur la petite échelle. Je vais fixer ton support sur l'élévateur.

La voir se déplacer aussi délicatement, ainsi habillée ridiculement et si sexy, maquillée comme un coucou, et perchée sur des talons impossibles, avec cette tige de métal, qui montait dans ces jupons, qui… tous cela m'émouvait beaucoup, me troublait et me donnait des envies que je n'osais pas lui avouer.

Elle s'avança devant une petite échelle. Je n'avais pas compris comment monter sur ce bras mobile, il n'y avait pas de siège, ni de plateforme. Mais maintenant en voyant ce que Mademoiselle A portait entre ces jambes, je compris. Le siège, elle le portait attaché sur elle. Il me suffira d'actionner un levier pour bloquer la tige que porte ma jolie ballerine. Ainsi, elle sera fixée solidement sur ce bras mobile.

La montée de l'échelle ne se fit pas sans cris de ma ballerine.

- Houuiii Ca me pénètre encore plus, à chaque marche.

Ho "Ca la pénètre" il doit y avoir autre chose qu'un siège ou une scelle.

- Mais qu'est ce qui te pénètre, ma jolie ballerine ?

- Ho Sophie, je pense que tu le sais parfaitement. C'est comme le jour de ma sortie de la cage. C'est la même scelle, avec le même… le même… godemichés.

Ho ! … mais ainsi, tu ne risques pas de glisser.

- HUUU!!! Je dois tirer au maximum sur mes entraves pour monter.

Après de nombreuse expression de sa souffrance toute intérieure, elle finis enfin à prendre place.

Il ne me restait plus qu'a bloquer la tige de sa scelle garnie.

- Houp ! Avec tous ces cerceaux, cette immense crinoline et mes coudes attachés, je peux à peine atteindre la fixation.

Ce n'est pas facile sans rien voir, mais enfin, un déclic. Je testais la fixation en essayant de faire bouger la tige de la scelle. Elle ne bougeait plus. Elle était bien fixée au bras mobil. Ma jolie Ballerine également.

- Ne craint rien. Ainsi fixée, tu ne risques plus de tomber.

Je me relevais, et pris une petite inspiration, pour retrouver un peu de mon souffle.

- Sophie. Que doit-on faire ?

- Ont attend l'arrivée de Gwendoline. La Surveillante Générale vas sûrement la faire venir sur cette île. Tous cela pour que je lui dise de retourner au château. Elles nous font balader dans ce jardin avec ces portes spéciales.

Une demis heure plus tard, Gwendoline arriva. Elle non plus ne pouvait pas passer par les portes basses, mais elle pouvait passer par toutes les autre porte, y compris au travers des barreaux de la grille d'entrée. Elle portait une robe normale, sans crinoline, sans autre entrave. Quel était donc l'handicap, qu'avait dû imposer la Surveillante Générale.

- Bonjour Gwendoline.

- Bonjour Sophie… Je viens… pour ouvrir le cadenas.

- Ho ! Je ne me sens… pas bien… Trop… serrée… J'ét… J'étouffe… Je n'arrive pas… à me baisser a cause… de mon corset. La Surveillante… Générale ma resserrée… encore plus. Sophie… peux-tu m'aider. La Surveillante Générale… m'a resserré mon corset…d'un cm en une seule fois. Je… ne fais plus… que… 43cm et demis… C'est atroce. Je ne peux… pratiquement plus bouger.

- Donne-moi la clef, Gwendoline. Je vais essayer.

Je me baissais, un peu, très peu… juste ce que me permettait mon corset et ma crinoline de fer.

- Ho ! Je n'y voie rien.

Je tâtonnais. Je ne voyais que mon grand col de dentelle.

- Un moment… Je pense que la clef est entrée.

Oui, je sentais que la clef était en place. Un tour et l'anneau du cadenas, se relâcha.

- Voila ! C'est fait. Je vais pouvoir enlever l'échelle.

Je me redressais, à bout de souffle. Des étoiles me tournaient autour…

- Voila la clef et le cadenas. Tu dois les rapporter à la surveillante.

- Merci Sophie. Dit Gwendoline.

Comme elle était pâle, elle semblait épuisée.

- Je vais faire basculer le petit pont, que tu puisses sortir de cette île.

Et Gwendoline reparti lentement, rigidement corsetée de la poitrine jusqu'aux genoux.

La lumière devenait plus dorée, plus chaude. Le soir arrivait doucement. J'aperçus Gwendoline qui entrait de nouveaux dans le jardin des Sylphides. Elle avançait avec une posture toujours aussi raide. Elle fit le tour du jardin par la droite, contourna le petit lac, et se rendit sur la presqu'île de gauche. Face à la presqu'île où se tenait Solange.

Enfin, nous étions toutes les quatre en place.

Je leurs fit un signe. Gwendoline et Solange manipulèrent leur levier et…

Il y eu un cri de ma jolie Ballerine.

Le bras mobile, bascula, monta, entraînant Mademoiselle A, tous en haut. Une hauteur vertigineuse. Mademoiselle A, perchée en haut de sa tige, ces pieds de ballerine dans le vide. C'était impressionnant, Elle semblait plantée en haut de ce bras mobile, devenus une tour très haute

J'appelais Mademoiselle A.

- Vois-tu quelque chose ?

- Non. Que dois-je trouver ?

- Regarde sur les colonnes.

- Ho ! Ce n'est pas si simple. J'ai les pieds dans le vide et mon corset m'empêche de me retourner.

Je la voyais se contorsionner autant que son corset le lui permettait

Je la relançais.

- Vois-tu quelque chose ?

- Sophie, je t'en prie, descend moi. J'ai le vertige. J'ai mal et mon corset me bride beaucoup.

- Oui je sais. Ton corset, et cette chose dans tes fesses. Mais que vois-tu sur les deux colonnes ?

- Des chiffres. Deux chiffres sur chaque colonne.

- Quels chiffres ?

- Descend moi, s'il te plaît. J'ai l'impression que je vais tomber. Je ne suis retenue que par cette chose, qui me cloue sur la scelle.

Bien, si elle a correctement lut les chiffres, je peux la faire descendre. Je fis un signe à Solange et Gwendoline, qui actionnèrent leur levier. Le bras bascula vers le bas. Mademoiselle A était revenue parmi nous, après ce voyage dans le ciel du Jardin des Sylphides.

Je remis l'échelle en place et débloquais ma jolie Ballerine.

- Fait attention, en descendant. Je ne pourrais pas te rattraper.

Elle réussi sa descente. Et je lui dis.

- Je pense qu'aucun groupe n'a été aussi loin dans cette épreuve. Mais soyons prudentes. Nous ne sommes pas encore sorties du jardin des Sylphides.

Je craignais une chute au dernier moment. Surtout une chute de Mademoiselle A. Avec son équipement et nos propres contraintes, nous ne pourrions pas la relever.

Effectivement, son passage sur le pont à bascule faillit mal se terminer.

Gwendoline et Solange partaient de leur presqu'île, et faisaient le tour du jardin pour sortir. Chacune, en fonction des portes qui leurs étaient possible de passer.

Après le pont, je dis à Mademoiselle A.

- Je dois prendre le chemin de gauche, et passer sous les portes basses.

- Sophie, je ne peux plus me baisser, avec cette chose qui me pénètre.

- Je ne pourrais pas te suivre, je dois prendre le chemin de droite, et faire tout le tour de l'étang.

Mademoiselle A s'éloigna, et je fis de même.

Je devais faire le tour de l'étang, par le fond du jardin.

A un moment, je vis Mademoiselle A, face à moi, mais avec nos crinolines si larges, ont ne pouvaient pas se croiser. Mademoiselle A me laissa passer.

Je rejoignis Solange, à la grille d'entrée du Jardin. Gwendoline arrivait lentement. Elle semblait vraiment à bout de force.

Mademoiselle A était encore plus lente. Ont dû l'attendre au moins un quart d'heure après l'arrivée de Gwendoline.

- Te voila enfin ! dit Gwendoline.

- Ouvre nous vite ! Que l'ont puissent sortir.

Mademoiselle A s'approcha de la grille, sous nos regards impatients. Gwendoline était au bord de l'évanouissement. Le soir tombait la lumière avait beaucoup baissé. J'espère que Mademoiselle A ne c'est pas trompée. Si le code n'est pas bon, elle ne pourra plus le lire, sur les colonnes. Il fera alors beaucoup trop sombre.

Il y avait quatre chiffes et quatre sélecteurs sur la serrure de la grille. C'était le seul passage pour nous toute. Seul Gwendoline aurait put rejoindre la terrasse, mais ont devaient s'y rendre ensemble.

Il y eu un déclic dans la serrure. Le code était bon, la grille s'ouvrit. Nous avions réussi, encore la pelouse à traverser, les escaliers de la terrasse… nous avons réussi… Le seul groupe à l'avoir fait.

J'étais heureuse, malgré mon épuisement, ma lourde crinoline, mon corset trop serré. Solange était dans le même cas que moi. Mademoiselle A également, mais avec un supplément très pénétrant.

Mais Gwendoline, souriait à peine. Elle était à bout de force, pâle, au bord du malaise. Le dernier centimètre que lui avait imposé la Surveillante Générale, l'avait épuisée. Un petit cm de moins dans son tour de taille, mais avec le corset déjà serré au maximum supportable, c'était le cm de trop.

Ont avança ensemble vers la terrasse. Se soutenant mutuellement, comme ont pouvaient. Ont avaient réussi.

 

 

 

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